mardi 14 août 2012

Je suis vivante!

Pour ceux et celles qui se demandent si je suis toujours vivante, je vous rassure que je le suis à 100%!  Je suis seulement quelque peu démotivée pour mettre à jour un blog, quand finalement, je n'ai plus grand chose à raconter.

Mais je tiens quand même à vous faire part de ceci:  Samedi le 28 juillet dernier, j'ai eu la chance de vivre une expérience assez hors du commun!  Nous avons organisé des petites retrouvailles bien spéciales, celles des deux familles pour qui j'ai porté les bébés.  C'est-à-dire "Sylvie et Guy" avec leurs jumeaux de bientôt 2 ans, "Nicholas et Olivier", et aussi la grand-maman "Marie" que j'aime beaucoup.  Puis "Natasha et Stéphane" avec leur fiston de 5 ans "Julien", et bien sûr bébé-fille-qui-n'a-pas-encore-de-prénom-fictif qui avait alors 10 semaines.

Ce fut une rencontre fort intéressante et très agréable.  Nous avons pris tout plein de photos que j'aimerais bien montrer (j'adore celle où je me retrouve entourée de tous "mes" bébés, mes filles et ceux que j'ai portés pour d'autres), mais je tiens à respecter le désir d'anonymat des familles.  Je vous assure que c'est assez épatant de voir tous ces enfants et de penser qu'on les a tous portés (enfin, sauf le grand frère de bébé-fille). Jamais je n'aurais cru que je mettrais cinq enfants au monde! CINQ!!

De voir ces enfants grandir me remplit de joie, et de les voir entourés d'autant d'amour me fait chaud au coeur.  Ils sont tous tellement beaux!  Les jumeaux sont des bambins pleins d'énergie, ça bouge ces petits-là! OUF!!!  Et la belle princesse-bébé-fille: simplement adorable! :)

Je ne sais pas si je vais continuer de mettre ce blog à jour, mes aventures de mère porteuse sont bel et bien terminées.  J'ai l'impression d'avoir vraiment tout dit ce que j'avais à dire sur le sujet.  Je continue de travailler à la rédaction de mon livre pour enfants sur le sujet de la procréation assistée.  C'est un lourd projet mais il me tient beaucoup à coeur.  Vous aurez sûrement de mes nouvelles lorsque le projet sera à terme...

D'ici là, je continuerai de me sentir choyée d'avoir eu autant de soutien et d'encouragements de votre part.  Votre présence fut très, très appréciée.

Cheers, mes amis!

xox
Line (cigogne à la retraite, hihi!)

dimanche 27 mai 2012

Un petit deuil...

J'ai vécu un petit deuil hier soir, un tout petit... j'ai rangé (de façon définitive) mes vêtements de maternité. :(

C'est avec un brin de nostalgie que j'ai plié et rangé avec soin mon lot de vêtements de maternité accumulés au fil des dernières années, en sachant qu'ils ne me serviront plus, puisque je n'ai aucunement l'intention d'êre enceinte à nouveau.  Ni pour moi, ni à titre de mère porteuse.  J'adore être enceinte, mais j'ai vraiment fini.  J'ai deux merveilleuses filles.  J'ai donné naissance à trois précieux enfants pour des familles formidables.  J'ai fait ma part pour la reproduction de la race humaine.  Je prends ma retraite de cigogne.

Mais je vis quand même un certain deuil face au fait de devoir faire une croix sur cette expérience de vie grandiose que je ne revivrai plus jamais.  Jamais.

À travers les vêtements simples de tous les jours que j'ai portés pour des raisons surtout pratiques (accomoder ma grosse bedaine et rester confortable), j'ai retrouvé plusieurs chandails (maintenant un peu trop usés) que j'ai portés quand j'étais enceintes de mes filles, et pour lesquels je ressens un étrange attachement émotif.  J'ai soupiré devant ces quelques ensembles que je m'étais achetés pour telle ou telle occasion spéciale, pendant une de mes quatre grossesses.  J'ai souri tristement en pliant ces quelques chandails préférés qui ont accomodé ma monstrueuse bedaine de surro-jumeaux au cours de ces dernières semaines d'août 2010.  J'ai hésité avant de jeter aux poubelles cette vieille camisole usée mais tellement confortable que j'ai porté pratiquement chaque nuit au cours de mes deux dernières grossesses.  Mon maillot de maternité, ce joyeux compagnon qui m'a permis de me baigner enceinte sans ressentir le moindre complexe face à mon corps.  Ce gros chandail en cotton ouaté noir, trop grand, mais qui m'a beaucoup servi lors de froides soirées d'automne, de printemps, d'hiver...depuis décembre 2004!  Bref, des compagnons vestimentaires qui m'ont accompagnés au cours de chacune de mes grossesses.  Des compagnons qui accompagnent de merveilleux souvenirs gravés dans ma tête, dans mon coeur, et sur de nombreux clichés que j'ai pris au cours de ces grandes aventures de ma vie: mes grossesses.  Des compagnons auxquels je dois faire mes adieux aujourd'hui...

La fille sentimentale que je suis parfois n'a pas pu résister à l'envie de conserver en souvenir (caché au fond de ma garde-robe à l'abri des regards moqueurs de Super-Mari) le tout premier chandail de maternité que je me suis acheté, il y a plus de 7 ans!  Jétais alors enceinte de 6 ou 7 semaines, je venais à peine d'apprendre la nouvelle de ma première grossesse et j'étais encore sous le choc, contente et incrédule...et terrifiée à l'idée de devenir maman!  J'étais encore dans la période "précaire" de la grossesse, ces fameuses 12 semaines critiques où une grossesse sur quatre se termine par un échec.  Mais j'avais confiance.  Je ressentais cette petite vie à l'intérieur de moi et je savais instinctivement qu'elle était pour y rester.  Et pour me prouver de l'existence de cette nouvelle petite vie qui grandissait en moi, malgré l'absence totale de bedaine, j'ai décidé de me laisser tenter et d'acheter un premier morceau de linge de maternité.  Il y avait une grosse vente Boxing Week au Thyme Maternité.  Je me suis (très, très fièrement) acheté un chandail à manches courtes rose fuschia (rose, parce que j'avais l'impression de porter une fille, et je le souhaitais ardemment!)  Extra-small.  Il était VRAIMENT trop grand!  Aujourd'hui, même en temps normal, je ne pourrais pas porter ce chandail... qui serait beaucoup trop petit! Je l'ai tellement porté, du moins pour ma première grossesse.  Et je l'ai gardé, bon.

(Et cette fameuse petite vie qui venait de s'allumer en moi...elle a aujourd'hui 6 ans et 9 mois, elle sait lire, écrire, compter jusqu'à 1000, dessiner comme une enfant de 12 ans, grimper une structure de jeu plus vite que tous les petits garçons de son âge, faire le grand écart et chanter à l'oreille des tounes de Mozart.  JAMAIS je ne réalisais ce potentiel quand j'ai acheté ce chandail fuschia, jamais je n'aurais cru que la grossesse m'apporterait tellement plus qu'une bedaine, plus qu'un bébé comme ceux qu'on voit dans les annonce de Pampers...)

J'avoue que je me sens un peu ridicule devant toute cette émotivité... je ne ressens pas d'attachement émotif pour les surro-bébés que j'ai portés à titre de mère porteuse, mais j'ai envie de verser une larme quand viens le temps de me départir de mes vêtements de maternité.  Comment expliquer cette absurdité?!

jeudi 24 mai 2012

6e jour post-partum...

Voilà maintenant 6 jours que j'ai donné naissance à surro-coucounette!

J'ai déjà reçu quelques courriels des heureux parents pour me laisser savoir que tout le monde, petit et grand, va très bien.  L'adaptation se fait graduellement, la petite est un bébé relativement facile qui boit bien et dort bien.  Malgré la fatigue normale qui accompagne inévitablement l'arrivée d'un nouveau bébé, je sens les parents très, très heureux et aussi très reconnaissants... Ça me fait vraiment du bien à entendre!  Quant au petit Julien, le nouveau grand frère, il est très fier de sa nouvelle petite soeur et participe avec joie aux soins du bébé.

De mon côté, la rémission se fait tranquillement.  Aux jours 3 à 5 postparum, j'ai vécu des journées de rétention d'eau assez intense (j'avais complètement repris TOUT mon poids de grossesse! AYOYE!) accompagnée d'épisodes d'hypertension.  Après une petite visite à la clinique, je me suis fait recommandé de prendre ça beaucoup plus relax pour au moins les deux prochaines semaines.  C'est comme si j'avais oublié que je viens de mettre un bébé au monde, mais mon corps n'arrive pas à me suivre.  J'ai donc pris le temps de me reposer davantage, les jambes en l'air autant que possible, et voilà que j'ai perdu 15 lbs en 48 heures!  Ça me rend heureuse de voir que mes chevilles sont de retour! :)

Je continue de tirer mon lait...Mmmmeuuuhh!!! :P  Je n'ai eu aucune difficulté à tirer du colostrum immédiatement après la naissance, puis j'ai été bizarrement incapable de tirer plus que quelques gouttes pour la journée suivant l'accouchement.  J'ai quand même continué de pomper régulièrement avec mon formidable tire-lait électrique double, et voilà que mon lait est rentré le surlendemain de l'accouchement.  Je tire maintenant environ 6 à 8 oz aux quatre heures...oui, y compris la nuit! :/  Avec les jumeaux, le fait de tirer ainsi mon lait m'avait permis de perdre du poids assez facilement.  Pour chaque once de lait produit, le corps brûle environ 20 calories...faites le calcul!

*ATTENTION DÉTAILS GRAPHIQUES*
Fidèle au pattern habituel, je n'ai déjà pratiquement plus de saignements.  Le plus gros des lochies (saignements post-nataux abondants) s'est produit à l'hôpital dans les quelques heures suivants l'accouchement, puis les 3 jours qui ont suivis n'ont pas été différents d'une menstruation tout à fait normale.  Depuis hier, je n'utilise que des protège-dessous pour absorber le petit peu de mucus qui reste.  C'est chouette comme tout!  J'aime bien attribuer cette absence de saignements aux effets de la tisane de framboisiers.

D'un point de vue psychologique/émotif...je vais très bien.  J'avoue que j'ai vécu certains moments d'inquiétude entourant mon épisode d'hypertension-rétention-d'eau-postpartum (s'il fallait qu'il m'arrive quelque chose, oh mon Dieu!!!), mais maintenant que c'est passé, ça va mieux.  Au risque de me faire encore passer pour une femme froide et sans-coeur, la fameuse phase de détachement avec le bébé ne m'affecte aucunement (à moins d'être en déni total face à mes émotions).  Bien que j'éprouve indéniablement certains sentiments affectifs pour surro-coucounette et ses parents, je sais que cette petite fille est entourée d'amour et qu'elle se trouve présentement EXACTEMENT où elle devrait se trouver: avec sa vraie famille.

Comme avec les jumeaux (à un degré peut-être un peu moins intense par contre, puisque ce n'est pas nouveau pour moi), je me sens fière et satisfaite d'avoir fait ce que j'ai fait.  Si j'avais à comparer, je dirais que je me sens un peu de la même façon que je me suis sentie la journée de ma graduation de maîtrise.  Un très grand sentiment de fierté et d'accomplissement, de style "Yes, j'ai réussi!  Une bonne chose de faite!"...mélangé avec l'anticipation du passage à une prochaine étape.  Ah oui, c'est EXACTEMENT comment je me sens.

En ce qui concerne la prochaine étape, elle est déjà entamée: je suis présentement à la phase de rédaction de mon prochain livre.  Conrairement à mon premier livre Aventures au pays des cigognes: journal d'une mère porteuse, cette fois-ci mon livre s'adressera aux enfants.  Je tenterai d'expliquer de façon claire et ouverte, dans un langage accessible aux enfants, le recours à différentes techniques de procréation assistée: traitements de fertilité divers, FIV, dons d'ovules et de sperme, recours à une mère porteuse, etc.  Considérant qu'un couple sur 5 éprouve des difficultés à concevoir et que la plupart de ces couples auront recours à une technique de procréation assistée pour fonder leur famille, je crois que le besoin est là.  À ce que je sache, il existe très peu de littérature pour enfants sur le sujet, et rien en français!  Alors voilà mon projet pour les quelques prochaines semaines de mon congé-de-maternité-pas-de-bébé (entre quelques sessions de jardinage, d'essayage-de-nouvelles-recettes, de marche rapide sur le tapis roulant, de gossage sur Facebook, et de sessions de pompage-de-lait-maternel...)

lundi 21 mai 2012

Bébé est là! :D

Jeudi le 17 mai


7 pm: 
Après une loooooongue journée d'attente interminable, on reçoit finalement le "go" de l'hôpital de se présenter à la maternité en soirée, après le souper, pour que je puisse me faire examiner et qu'un protocole de déclenchement du travail soit mis en place. Selon si mon col a commencé à s'effacer ou se dilater depuis hier (aucun travail détecté à mon examen d'hier), on pourra soit procéder immédiatement au déclenchement "officiel" (crever les eaux + adiministration intraveineuse d'oxytocine), ou soit mettre en place des moyens pour faire dilater davantage le col. Le col doit être dilaté à au moins 3cm avant que le pitocin soit donné. Et les eaux ne peuvent pas être crevées avant que la tête du bébé soit assez basse. Parce que c'est ma 4e grossesse, la tête du bébé est encore très haute. En attendant qu'un médecin se libère pour m'examiner, on attend sous les fils de monitoring. Bébé va bien, surro-maman va bien, pas de contractions sauf une fausse contraction ici et là.



9h30 pm...
On attend toujours. Je bois fidèlement mon Gatorade (sans sucre) en préparation à un possible travail. Mon gut feeling me dit qu'on devra attendre à demain...


10h pm
Comme je me doutais, mon col n'est aucunement effacé et très peu dilaté.  Le travail ne peut pas être déclenché.  Tant mieux puisque je suis fatiguée.  On m'insère un ballonet Foley pour faire dilater le col (plutôt inconfortable comme procédure, mais apparemment très efficace).  Je dormirai à l'hôpital.  En passant, je ne pourrai jamais dire à quel point le personnel de l'Hôpital Général est exceptionnel!



Pendant la soirée et la nuit...
Beaucoup de monitoring périodiquement pour s'assurer que tout va bien: bébé, surro-maman et contractions.  J'ai plusieurs contractions pendant la nuit, certaines plus douloureuses que d'autres.  À un moment donné les contractions deviennent régulières (aux 5 minutes) et assez inconfortables.  Je sens qu'il se passe quelque chose, mais ce n'est pas du vrai travail.  La fille anti-drogues que je suis accepte une petite injection de Nuvain pour m'aider à relaxer/dormir.  Je danse joyeusement avec les papillons pour le reste de la nuit!




Vendredi le 18 mai


11h am: 
Stéphane et Natasha arrivent de Montréal, très excités!  Le ballonet a fait effet et mon col est dilaté à 3cm, mais la tête de bébé est encore trop haute pour qu'on puisse crever les eaux (danger que le cordon s'enroule autour de la tête).  On commence donc l'administration d'oxytocine (Pitocin) par intraveineuse, pour faire stimuler les contractions et faire avancer le travail.

J'ai bien l'intention d'accoucher sous épidurale, mais j'ai comme une phobie de "manquer ma shot" et de ne pas la recevoir à temps.  À cause de mon historique de travail qui a tendance à décoller tout d'un coup sans avertissement, l'infirmière me dit de ne pas hésiter à demander l'épidurale aussitôt que je suis le moindrement inconfortable, peut importe si mon travail avance ou non.


2h pm:
J'envoie les parents et Super-Mari se promener pendant que je me repose un peu.  Après 3 heures de perfusion d'oxytocine, dont la dose est augmentée aux 30 minutes, mon col est toujours bloqué à 3cm, et il n'y a qu'un petit 40% d'effacement.  J'hésite à me lever pour marcher parce que je sais qu'aussitôt que je me mets debout, le travail risque de partir en flèche.  Mais bon, j'ai envie de pipi...


2h15 pm:
Immédiatement après ma visite à la salle de bain, je sens un changement dans mon abdomen, je ne sais toujours pas comment l'expliquer.  Une bouffée de chaleur ventrale qui me donne le signal de "go".  Je n'ai pas de douleur, mais une sensation inexplicable qui me dit que les grosses contractions s'apprêtent à décoller.  Je demande l'épidurale.  L'infirmière sort appeler l'anesthéologiste et pendant ce temps...POW!  Les contractions deviennent soudainement très puissantes.  Super-Mari revient de sa marche.  L'infirmière me donne des doses de Fentanyl par intraveineuse en attendant l'arrivée de l'anesthéologiste.  Je suis en douleur!!!  Respire, relaxe, dans ma bulle, une contraction à la fois...


3h pm:
Je reçois finalement l'épidurale, sous l'assistance de Super-Mari, pendant que Natasha et Stéphane attendent impatiemment dans la salle d'attente.  Mention d'honneur à François (Super-Mari) qui, pour un gars qui détestant passionnément toutes les procédures médicales, a été un "birth coach" absolument génial!  Natasha et Stéphane aussi ont parfaitement dosé entre mon besoin d'intimité et leur présence tout au long de chaque processus.  J'étais TRÈS bien entourée!

3h à 6h pm: 
L'épidurale fait maintenant effet, et j'essaie de me reposer autant que possible en attendant que mon corps fasse sa job.  Malgré les heures qui avancent et les contractions de plus en plus fréquentes et longues (qu'on peut voir sur le moniteur mais que ressens très peu), le travail lui-même n'avance pratiquement pas.  À mon examen de 6h, je suis dilatée à 3-4 cm, et pas tout à fait encore complètement effacée.  J'envoie les parents et François souper, tandis que je décide de faire la sieste...


6h45 pm
45 minutes plus tard, je suis réveillée de ma sieste par une forte envie de pousser!  J'appelle l'infirmière en vitesse.  Avant même qu'elle ait le temps de m'examiner, j'appelle Natasha sur son cellulaire et leur dit de s'en venir...VITE!  Je sais que ça y est.  L'infirmière est incrédule quand elle s'aperçoit que je suis complètement effacée et dilatée.  J'ai passé de 3-4 cm à 10 cm... en 45 minutes, pendant que je dormais! Tsé la tisane de framboisier?  C'est ÇA que ça fait!

7h00 pm
Tout le monde est présent, on se prépare pour la phase de la poussée.  La pression dans mon périnée est intense et douloureuse.  Je sens que mon épidurale fait moins effet, malgré les "boosts" que je m'administre grâce à un bouton.  Je veux juste pousser...et en finir!!!

Après une quinzaine de minutes de poussée incroyablement intense, indescriptiblement douloureuse, poussée par une force hors de ce monde, la petite a finalement vu le jour à 7h20 pm.  Non seulement n'a-t-elle aucunement pleuré, mais elle est sortie les yeux bien grands ouverts, en état d'alerte totale, regardant partout autour d'elle...et je pourrais jurer qu'elle souriait!

Pour un "gros" bébé qui devait peser entre 8 et 10 lbs...elle était parfaitement normale (et adorable!) avec ses 7 lbs 5 oz.  Très chevelue et incroyablement mignonne, elle n'a pleuré que quelques secondes quand on l'a mis nue dans la balance.


Bébé passe les minutes qui suivent en regardant joyeusement autour d'elle, en faisant la connaissance de ses parents, émus et émerveillés devant leur petite fille.  Je n'ai jamais vu un bébé aussi alerte!  On dirait qu'elle est parfaitement consciente de ce qui se passe autour d'elle, qu'elle est heureuse elle aussi de finalement faire la connaissance de ses vrais parents qu'elle regarde constamment droit dans les yeux.  Elle les aime instantanément!

Pour ma part, je vais bien, physiquement aussi bien qu'émotivement.  Je ne reviens toujours pas de l'intensité d'un accouchement, du miracle de la vie, de la beauté d'un nouveau-né et de la force de l'amour de ses parents.  Je ne peux faire autrement que d'éprouver beaucoup de fierté.  Encore une fois, je viens non seulement d'être témoin d'un miracle, mais j'y ai participé!  Les mots n'existent pas pour décrire ces moments précieux, qui passent pourtant tellement vite...




Samedi le 19 mai



11h am
Avant de retourner à la maison, mes filles Kaélie et Liya viennent rencontrer (et dire au revoir) à "la petite soeur de Julien".  Elles sont très émerveillées devant ce petit miracle qui les regarde fixement avec ses grands yeux remplis de curiosité.  Une autre aventure vient de se terminer...et une nouvelle petite vie vient de commencer...


mercredi 16 mai 2012

ÇA Y EST!!!!

Ça y est, tout le monde!  L'heure est arrivée...enfin, PRESQUE arrivée.  Le processus de déclenchement de l'accouchement sera entamé demain matin, si tout va comme prévu.

Ne vous inquiétez pas: tout va bien!  Mais à cause du diabète de grossesse (qui continue de progresser), mon obstétricienne m'avait dit qu'elle ne laisserait pas la grossesse dépasser 40 semaines.  Demain, il ne me restera que 11 jours avant ma date prévue d'accouchement (c'est d'ailleurs à ce moment que ma première fille est née).  Que l'accouchement soit déclenché la semaine prochaine ou demain, il n'y a pas grand différence.

D'autant plus que demain, ça adonne à tout le monde et que mon obstétricienne est "on-call" en fin de journée.
Aussi, Natasha et Stéphane auront le temps de se rendre à temps, YÉÉÉÉ!!!

Quant à moi, je suis très contente de cette option. J'espère juste pouvoir recevoir l'épidurale comme je l'ai reçue pour les jumeaux, parce qu'une induction, au cas où vous n'étiez pas au courant... ça fait TRÈS MAL!!! Yikes!!!

Il ne manquerait plus que Murphy s'en mêle avec ses lois de fou et que je commence mon travail cette nuit, hahah!

La maladie du papier de toilette: prise 2!

Vous vous souvenez sans doute de mon affliction suivant les quelques jours post-transfert? Mon obsession constante et psychotique à vérifier constamment et compulsivement le "contenu" de mon papier de toilette après chaque petit pipi, à l'affut de tout signe pouvant indiquer un transfert réussi? Eh bien, la maladie du papier de toilette est de retour!!

Cette fois, mon obsession est centrée sur la recherche de signes annonciateurs d'un possible début de travail. Je vous assure qu'il existe des tonnes de signes qui peuvent être observés grâce au papier de toilette.

Malheureusement, plusieurs de ces signes, bien que pouvant annoncer un éventuel travail...peuvent se présenter jusqu'à quelques semaines avant le début du vrai travail. DARN! Mais bon, ça fait quelque chose à faire pour passer le temps.

J'ai plusieurs autres signes aussi, qui sont présents depuis la semaine dernière et qui ne font qu'augmenter en intensité: contractions de plus en plus fortes et fréquentes, épisodes de faux travail, production de colostrum, augmentation de la fréquence des selles (ben oui, c'est un signe!), augmentation des sécrétions "de femme", agitation constante autant pendant le jour que la nuit, besoin de me garder occupée physiquement (vous devriez voir tout ce qui a été nettoyé/organisé dans ma maison!!!)

Malgré tous ces joyeux symptômes qui devraient me réjouir d'une certaine façon... je trouve ces derniers jours assez longs, et même pénibles. Certes, j'ai bien hâte de pouvoir permettre à Natasha et Stéphane de vivre la joie de l'arrivée de leur petite fille, mais j'ai aussi (et surtout) hâte de passer à autre chose. J'avoue, non sans une certaine honte que... je suis tannée. Tannée d'être enceinte, mais aussi tannée d'être mère porteuse. J'aurais pensé être plus excitée rendue à ce point-ci, comme je l'étais avec les jumeaux, mais je me sens plutôt blasée. J'ai hâte de pouvoir me concentrer sur mon prochain projet: la rédaction de mon deuxième livre, un livre pour enfants expliquant les rudiments de la procréation assistée. Tout un défi auquel j'ai hâte de me consacrer pleinement sans avoir à être obsédée avec le contenu de mon papier de toilette, haha! Et avec le nombre de fois que je fais pipi chaque jour (et pendant la nuit), croyez-moi que mon obsession est nourrie à son maximum!

J'ose continuer de croire en ma prédiction du 17 mai comme date d'accouchement (demain!), tout en sachant fortement que réalistiquement, une femme ne choisis pas d'accoucher en criant "cigogne"! Mais bon, on verra bien! :)

dimanche 13 mai 2012

Le fun est fini...

Ouais ben là, je commence officiellement à être tannée d'être enceinte!  Bébé me fait mal au périnée chaque fois qu'elle bouge, j'ai énormément de contractions (certaine plutôt douloureuses même), des épisodes de faux travail de plus en plus intenses et longs.

Physiquement, je suis encore confortable pour dormir la nuit, mais je dors d'un sommeil agité, chaque contraction me mettant aux aguets d'un possible début de vrai travail.  D'autant plus que je me lève environ chaque 1-2 heures pour faire pipi.  Bref, je dors plutôt mal.

Aussi, le nesting bat son plein...BIG TIME!!  Mais ce n'est pas forcément agréable, je trouve.  Je me sens dérangée par chaque saleté, chaque projet non terminé, chaque chose à faire.  Je n'ai pas nécessairement l'énergie pour tout faire ce que je voudrais faire, ce qui me limite à faire des listes de choses à faire, question d'apaiser ma conscience anxieuse que toutes ces choses à faire SERONT faites, en temps et lieu, si pas avant au moins après l'accouchement.

J'ai quand même plusieurs signes que la fin approche, et j'ai l'impression que je ne me rendrai pas jusqu'au 28 mai.  Je maintiens ma prédiction du 17 mai comme date d'accouchement.

La fin approche...

mercredi 9 mai 2012

Version céphalique externe: Do NOT try at home!!!

Mon obstétricienne vient de me confirmer que bébé est bel et bien la tête en-bas, suite à la version céphalique externe (VCE) que je me suis moi-même administrée lundi soir.

L'obstétricienne était absolument ébahie, elle n'en revenait tout simplement pas que j'aie réussi à me faire moi-même cette procédure (avec succès!) Elle dit que de toute sa carrière, elle n'a jamais vu ça et n'a jamais entendu personne qui ait même tenté de faire cette manoeuvre hyper-complexe d'elle-même.

Toutefois, malgré sa quelconque admiration (de style "on aura vraiment tout vu avec toi!") elle m'a fortement recommandé de ne plus JAMAIS tenter ça moi-même, que ça prend un médecin hautement spécialisé avec des années de formation, que c'était un peu comme l'équivalent d'essayer de produire de l'électricité soi-même dans son sous-sol.

Parait-il que c'est assez risqué comme procédure, puisque ça peut occasionner un décollement placentaire. Mais bon, il n'y a vraisembablement eu aucun décollement placentaire, donc tout va bien.

Mais quand même, elle m'a dit d'indiquer clairement sur mon blog que ce n'était PAS DU TOUT une bonne idée de tenter cette procédure à la maison, et que je décourage fortement toute femme à essayer de reproduire ce que j'ai fait. Alors, chers amis: NE PAS ESSAYER DE VOUS AUTO-ADMINISTRER UNE VCE VOUS-MÊME À LA MAISON!

En ce qui concerne le reste, tout va bien. Ma pression est parfaite, mon diabète est sous contrôle, bébé bouge bien et son petit coeur bat très fort.

Quant à moi, je me sens bien. Je ressens FINALEMENT ce fameux petit boost d'énergie que je n'ai pas eu comme d'habitude au cours du 2e trimestre. Je l'interprète comme un signe que la grossesse tire tranquillement à sa fin. Cette énergie me rend aussi agitée pendant la nuit, je dors mal mais ça n'a rien à voir avec l'inconfort physique, c'est de l'agitation mentale simplement. Un autre signe que ça s'en vient. Mais quand? Demain? Dans deux jours? En fin de semaine? Dans deux semaines? Qui sait?! D'ici le 28 mai... ;)

37 semaines + 2 jours


La fin approche... :)

mardi 8 mai 2012

UNE EXCELLENTE NOUVELLE!!

Après avoir visionné tout plein de vidéos Youtube démontrant comment les obstétriciens effectuent la procédure de version céphalique externe (technique assez complexe et potentiellement douloureuse/inconfortable visant à retourner manuellement le bébé), j'ai décidé de tenter l'impossible: effectuer cette procédure MOI-MÊME!

 Après environ 30 minutes de sérieux inconfort (surtout pendant que bébé se retrouve en position transverse), j'ai le plaisir de vous annoncer que J'AI RÉUSSI!!!! J'ai réussi à retourner moi-même bébé, et elle se retrouve maintenant la tête en-bas. Je rencontre mon obstétricienne demain et elle pourra confirmer que coucounette est bel et bien en position de tête-en-bas, mais je sens très bien sa petite tête dure et ronde enfouie dans mon bassin (et écrasant merveilleusement ma vessie!)

J'avoue que je suis encore assez surprise/ébahie/impressionnée d'avoir réussi à effectuer TOUTE SEULE (et sans aucune expertise) une procédure apparemment assez complexe. Mais je crois que le fait de pouvoir modérer moi-même les mouvements, de gérer la douleur et surtout d'utiliser diverses positions afin d'utiliser la gravité pour faire bouger bébé, ont beaucoup aidé. Toute une question d'écouter son corps et de faire ce qui semble "bien".

 J'ai eu toute une série de contractions tout au long de la procédure et aussi pendant la nuit, une réponse de protestation de mon utérus irritable ou un simple signe que le jour J arrive bientôt?

 Quoiqu'il en soit, je suis bien contente de penser que j'éviterai possiblement le recours à une césarienne.

lundi 7 mai 2012

Ah non!!! :(

Une potentielle mauvaise nouvelle...Après avoir passé toute la grossesse la tête en bas, voilà que Bébé a décidé de se retourner la tête en haut au cours de la semaine dernière! Pour ceux qui s'y connaissent un peu, cette position de siège pourrait signifier une césarienne si coucounette décide de ne pas bouger. 

Je rencontre mon obstétricienne mercredi et nous verons quelles sont nos options. Il y a toujours possibilité d'essayer de la tourner manuellement (version), ce que j'ai l'impression que je serais peut-être capable de faire moi-même: External cephalic version (ECV) to turn a breech baby
Il y a tout plein d'autres trucs de grand-mère sur Internet, je vais probablement en essayer quelques-uns (sauf celui de m'insérer une lampe de poche vous savez où...EEWWWWW!!!! QUAND MÊME!!)

J'ai espoir que si elle a réussi à se tourner, c'est qu'elle a encore suffisament d'espace et de liquide pour bouger (et que mon utérus est assez "lousse" pour lui permettre de faire des galipettes.)

Poids estimé: 7lbs 12oz.  Un petit ralentissement de croissance, tant mieux!

Avouons quand même qu'elle a une adorable petite bette!  (Particulièrement sur la deuxième photo où elle a l'air de bouder et d'être férocement déterminée à demeurer la tête en l'air, hihi!)

dimanche 6 mai 2012

Mon neveu Eliott!

Mon neveu Eliott, le fiston de ma soeur Louise (vous vous souvenez, celui dont elle m'a annoncé la grossesse alors que j'étais en train d'accoucher des surro-jumeaux?)

N'est-il pas le plus beau p'tit bébé gars de presque-un-an du MONDE?

Quelles sont vos prédictions??

Bon, allez tout le monde!  On joue!

Demain, je serai à 37 semaines pile.  Ce qui veut dire que techniquement, bébé est à terme et pourrait arriver n'importe quand.  En attendant, faites-moi plaisir et acceptez de participer à mon p'tit jeu, question de passer le temps en attendant la cigogne.

Je vous invite à partager vos prédictions quant à:

1- La date de naissance de coucounette
2- L'heure de la naissance
3- Le poids de coucounette
4- Tout autre détail que vous aurez envie de partager (durée du travail, etc.)





Quant à moi, voici mes prédictions:

1- le jeudi 17 mai
2- 18h37
3- 8 lbs 14 oz
4- Je ne sais pas quoi, mais quelque chose de tout à fait inhabituel qui se produit en cours du travail ou pendant l'accouchement.  Un bébé très chevelu en excellente santé!

Et vous???  À vous de jouer! :D

jeudi 3 mai 2012

Il n'y aura pas de déclenchement...

Suite à mon rendez-vous hebdomadaire d'hier avec Super-obstétricienne, il nous a été annoncé qu'à moins que des complications significatives se présentent, il n'y aurait vraisemblablement aucun déclenchement de l'accouchement, du moins pas avant... 40 semaines!

Plusieurs raisons très valables nous ont été données pour expliquer cette décision, et même si j'ai très, très hâte d'accoucher à ce point (et que Natasha et Stéphane ne portent plus à terre), nous comprenons la nécessité de laisser la nature faire les choses.

 Premièrement, on nous a expliqué que malgré leur poids généralement plus élevé que la moyenne, les poumons des bébés de femmes diabétiques ont parfois tendance à se développer légèrement plus lentement que les autres (environ 1-2 semaines de "retard", parfois moins, parfois plus). Ce qui signifie que bébé ne serait peut-être pas prête à respirer à 100% de façon autonome si l'accouchement était déclenché à 37 semaines. Il y a définitivement intérêt à laisser la coucoune "mijoter" aussi longtemps qu'elle en aura besoin. D'après ce que j'ai pu comprendre, nous n'aurons pas non plus recours à des procédures plus "douces" de stimulation, tel que le décollement artificiel des membranes.

 Super-obstétricienne insiste sur le fait qu'il n'y a aucunement lieu de s'inquiéter avec la prise de poids rapide de bébé. Oui, son poids est légèrement plus élevé que la moyenne (aux dernières nouvelles, poids estimé de 7 lbs 5 oz à 36 semaines), mais elle demeure quand même dans la norme (80e percentile). Cette prise de poids supérieure à la moyenne est vraisemblablement un effet très normal du diabète. Mais à moins d'avoir un bébé gigantesque (on parle de 12 lbs et plus), il n'y a pas lieu de s'inquiéter, surtout pas pour un 5e bébé alors que "le chemin est déjà fait" (même si les autres bébés étaient tous plus petits).

 Le but principal des échographies à chaque semaine n'est donc pas de surveiller la prise de poids de bébé, mais plutôt de s'assurer que la grossesse continue de se poursuivre normalement (placenta fonctionnel, belle circulation à double sens placenta-cordon-bébé, mouvements respiratoires, quantité suffisante de liquide, etc.) Et tout indique que l'affaire est pinotte sur ces points.

En principe, jusqu'à date, la grossesse se déroule très bien, malgré le diabète qui continue de progresser. D'ailleurs, le fait que le diabète "progresse" (que je dois augmenter progressivement mes doses d'insuline) est apparemment un excellent signe. Le diabète gestationnel est causé par les hormones produites par le placenta. Plus la grossesse avance, plus le placenta grossit et se développe, plus il produit d'hormones, donc plus le diabète progresse. C'est quand les taux de sucre demeurent stables ou diminuent qu'il faut commencer à se questionner, car ça peut indiquer que le placenta est en train de se détériorer.

L'important pour moi à ce point-ci (et la seule chose que je peux faire vraiment) est de continuer de suivre le régime, de monitorer mes glycémies, d'ajuster mes doses d'insuline en conséquence...et d'attendre patiemmement que coucounette décide de venir au monde. Elle pourrait décider de se pointer n'importe quand, même si mon instinct me dit qu'elle n'attendra pas jusqu'à 40 semaines. D'ailleurs, Super-Obstétricienne m'a assurée qu'en principe, elle "ne me laisserait pas dépasser 40 semaines".

L'attente se poursuit...

lundi 30 avril 2012

36 semaines!

E
Selon l'échographie de tantôt, bébé semble continuer de se maintenir dans le haut de courbe de poids. Avec un poids estimé de 7lbs 5oz, elle se trouve présentement dans le 80e percentile. En ce qui a trait au reste de son développement, tout semble parfait. Pour ma part, l'insuline continue de m'aider à gérer mes taux de glycémie...et me font prendre du poids! J'ai pris un bon 5 lbs au cours des deux dernières semaines. Il y a sûrement un peu de rétention d'eau là-dedans aussi. Rendez-vous avec l'obstétricienne mercredi pour voir ce qu'elle pense de super-bébé, et s'il y a lieu de prescrire un déclenchement. Nous verrons bien.

vendredi 27 avril 2012

Suivi diabète gestationnel

Rendez-vous de suivi ce matin avec la Clinique de diabète gestationnel de l'Hôpital d'Ottawa (Est-ce que j'ai déjà mentionné à quel point l'Hôpital Général d'Ottawa comporte une équipe formidable qui offre des soins et des suivis absolument exceptionnels? En tout cas, je le mentionne.) Donc en ce qui a trait à mon diabète, comme prévu il continue de progresser à mesure que la grossesse avance, à cause du taux d'hormones qui continue d'augmenter. Donc je dois continuer d'augmenter mes doses d'insuline progressivement afin de garder mes taux de glycémie sous contrôle. Pour le moment, grâce au régime et aux doses d'insuline que je m'administre, mes glycémies demeurent sous contrôle et même si le poids de bébé semble quand même augmenter plus que ce qu'il le devrait en théorie, les médecins sont satisfaits. Il n'y a pas encore lieu de parler d'un déclenchement précoce (genre à 37 semaines), mais si secrètement c'est ce qu'on souhaiterait. Mon prochain rendez-vous est lundi (30 avril), pour une autre échographie de suivi, puis mercredi (2 mai) avec mon obstétricienne. Je vous garde au courant!

lundi 23 avril 2012

Une GROSSE coucounette (très chevelue)!

Selon mon échographie de tantôt, il s'avère que la coucounette coquette se plait à prendre du poids rapidement.  Elle se maintient dans le 80e percentile avec son (relativement gros!) poids estimé de 6 lbs 10 oz.

Aussi, observation cocasse de la technicienne: bébé aurait BEAUCOUP de cheveux.  La technicienne a mesuré des mèches de cheveux flottant dans le liquide amniotique qui mesuraient jusqu'à 4cm!

À cause de cette prise de poids un peu plus rapide que la norme (possiblement liée au diabète gestationnel ou non, difficile à dire), le suivi sera dorénavant un peu plus serré.  Dorénavant, j'aurai des échographies chaque semaine jusqu'à l'accouchement.  Mon petit doigt me dit que la petite arrivera plus tôt que prévu, de façon naturelle ou par accouchement déclenché (même si la philosophie de mon obstétricienne vise à éviter un déclenchement à moins que ce soit vraiment nécessaire.)

Pour ma part, ayant mis au monde à 36 semaines de vie des tout petits jumeaux (5.8 lbs et 4.7 lbs) en parfaite santé, je ne vois pas comment une belle grosse coucoune de plus de 6 lbs aurait des problèmes à naître légèrement plus tôt que prévu.

En ce qui concerne la gestion du diabète de grossesse, je continue de suivre le régime à la lettre, en plus de doses d'insuline au coucher, au déjeuner (et occasionnellement au dîner et au souper).  Mes taux sont presque toujours corrects, mais il arrive parfois, sans raison apparente, qu'ils soient un peu plus élevés.  Il est difficile à ce point de dire si le poids du bébé est influencé par ces quelques taux élevés ou non.  Tout ce que j'espère, c'est qu'elle n'aura aucune séquelle à sa naissance (il y a toujours un risque plus élevé d'hypoglycémie pour les premiers jours, et aussi de jaunisse, même si ce petit problème est présent chez environ 80% des nouveaux-nés.)

Ce vendredi, je rencontrerai l'équipe de diabète gestationnel, puis lundi prochain une autre échographie.  je vous garde au courant des développements!

35 semaines = 8 mois!


Selon le livre, la coucoune fait sa toutoune avec son poids un peu plus élevé dans la courbe. Elle pèserait donc plus que les 5 lbs 4 oz du livre. Est-elle plus grande que 18 pouces aussi? Personne ne saura avant l'accouchement. Elle est maintenant bien placée la tête en bas et ne bougera probablement pas d'ici l'accouchement (espérons-le.) Elle bouge quand même énormément et la dernièr échographie démontrait de nombreux mouvements "respiratoires", ce qui indique que ses poumons sont probablement maintenant développés. La plupart des bébés de 35 semaines ont complété leur développement, reste seulement à prendre du poids (et la coucoune n'a de toute évidence aucun problème avec cette partie!) Pour ma part, comment je me sens à 8 mois de grossesse? Assez bien je dirais. Je dors encore très bien la nuit (malgré le fait que je transpire ridiculement et que je me lève plusieurs fois pour aller faire pipi.) J'ai toujours des (fausses) contractions, beaucoup même, y compris quelques épisodes de faux travail. Typique. Mon poids demeure stable (20-22 lbs de prises en tout), mais maintenant que je prends un peu d'insuline, je peux m'attendre à prendre plus d'ici l'accouchement, ce qui ne me dérangerais aucunement. J'ai bien l'intention de perdre facilement tout ce poids en tirant du lait maternel comme une véritable vache au cours des quelques semaines post-partum. Je vous parlerai davantage de cette activité palpitante sous peu...

dimanche 22 avril 2012

Ayoye!

C'est l'amour que je possède pour mes propres enfants qui me donnent le courage et la motivation de revivre cette expérience atrocement douloureuse et difficile qu'est l'accouchement...mais cette fois, pour une autre maman.

Chacune de mes filles m'est incroyablement précieuse et je ne peux simplement pas imaginer ma vie sans l'une ou l'autre d'elles.

La douleur engendrée par la naissance d'un enfant n'est finalement rien à côté de l'enfant lui-même.

Cette petite fille que je porte possède la même valeur aux yeux de sa famille, qui l'attend avec beaucoup d'impatience...et surtout avec beaucoup, BEAUCOUP d'amour.

C'est pourquoi je dis haut et fort...BRING ON THE PAIN!!  (Ok, puis peut-être une petite épidurale quand même, hihi...)

mardi 17 avril 2012

EN CONGÉ DE MATERNITÉ!!!

Ça y est, chers amis! Aujourd'hui j'entame la première journée de mon congé de maternité. Je suis bien soulagée d'avoir la possibilité de rester à la maison et de me reposer les jambes en l'air quand l'envie se fait sentir (pas évident d'être enseignante avec une grosse bedaine! OUF!)

Pour ceux qui se posent la question à savoir comment ça fonctionne pour les congés de maternité pour les mères porteuses, eh bien c'est tout simple: de la même façon que pour n'importe quelle autre femme. J'ai droit aux 17 semaines de congé de maternité comme n'importe quelle femme qui accouche. La seule différence, c'est que je n'ai pas droit aux 35 semaines de prestations de congé parental (qui reviennent aux parents biologiques).

Je reçois les même avantages sociaux de mon employeur que si ce bébé était le mien. Cela va de soi pour toute femme qui accouche, que le bébé soit le sien, celui qu'elle porte à titre de mère porteuse, son bébé qu'elle a l'intention de placer en adoption, ou encore (God forbid) un bébé qui serait mort-né. Toute femme qui accouche au Canada a le droit au congé de maternité de 17 semaines. Voilà!

Maintenant, la grosse question: que fait-on pendant un congé de maternité sans bébé(à part gosser sur Facebook et mettre son blog à jour)? Avant l'arrivée du bébé, on termine quelques petites tâches de correction qu'on a promis à sa suppléante de faire pour elle, question de lui donner un petit coup de main. On fait la sieste. On fait mijoter une bonne soupe dans l'après-midi. On poursuit la recherche déjà entreprise sur un deuxième projet de livre. On commence tranquillement l'ébauche de ce 2e livre. On fait des petites tâches de rangement ici et là. On finalise la paperasse en préparation à l'accouchement, on finit de paqueter la valise d'hôpital. Le temps venu, on va accoucher. On revient à la maison et on poursuit le train-train quotidien, en ajoutant quelques exercices de tapis roulant. On tire notre lait en lisant et en mangeant une délicieuse collation qu'on a eu le temps de préparer parce qu'on n'a pas de bébé pour nous occuper, hihi! ON DORT LA NUIT! On poursuit la rédaction de notre livre. On va magasiner. Ensuite l'école finit à la fin-juin, nos enfants et notre mari tombent en vacances et on voyage tout partout, on profite de la piscine, on fait du camping. Et, espérons-le...on continue de recevoir des nouvelles et des photos de cette petite surro-fillette qui se retrouve désormais au coeur de sa vraie famille! :)

lundi 16 avril 2012

34 semaines!



Selon le site de Baby Centre, ti-bébé devrait présentement avoir un poids de 4 lbs 12 oz et être de la taille d'un cantaloup moyen. Or, il s'avère que cette coucoune est un peu plus grosse avec son poids estimé de 5 lbs 10 oz. Un gros cantaloup, quoi! ;)

Le développement s'attarde aus derniers préparatifs avant son arrivée. Ses poumons sont presque entièrement développés, son système nerveux. La plupart des bébés qui naissent prématurément à ce stade s'en sortent sans aucune séquelle.

Pour ma part, mon instinct me dit que coucounette ne naitra pas prématurément, mais je n'ai pas non plus l'impression que je vais la porter jusqu'à 40 semaines (28 mai). Si je devais deviner, je devinerais 11 jours à l'avance à 38 semaines 3 jours, comme ma Kaélie-Coui-Coui, donc le 17 mai. Il me semble que ce serait un très bon temps pour accoucher, non?

À part ça, je me porte bien. Aucune prise de poids notée depuis les 2 derniers mois, je suis bloquée à + 20 lbs. Le régime diabétique doit sûrement avoir un rôle à jouer. Mais bébé grossit très bien, tout en restant à l'intérieur de la courbe normale, et c'est ce qui est le plus important.

Prochaine échographie de suivi lundi prochain, pour voir comment va la coucounette.

vendredi 13 avril 2012

Diabète et insuline

Ce matin, j'avais un rendez-vous de suivi pour le diabète de grossesse, incluant une échographie pour vérifier le poids (estimé) de bébé, et s'assurer que le diabète est sous contrôle.  Ça fait depuis le début que mes taux de sucre sanguin, particulièrement ceux du matin, sont "borderline" (oscillent entre normaux et légèrement élevés).  Il n'y a en principe rien d'inquiétant avec des taux occasionnellement légèrement élevés. C'est assez typique pour un diabète gestationnel, mais on ne veut pas prendre le risque que ça empire à mesure que la grossesse progresse.  Aussi, il est important de s'assurer que le poids du bébé n'est pas affecté.  De là l'idée de faire une échographie.
Donc il s'avère que bébé est passé d'un poids moyen à 20 semaines (50e percentile) à un poids au-dessus de la moyenne (75e percentile).  Bébé pèserait en effet déjà un beau gros 5 lbs 10 oz.  Considérant qu'il reste encore 6 semaines avant l'accouchement, on ne veut pas prendre de chance que la situation empire.  Ça ne serait quand même pas idéal d'accoucher d'un énorme bébé (ce qui pourrait signifier un peu plus de risques à l'accouchement).

C'est pourquoi le médecin a décidé de me prescrire une (très) faible dose d'insuline au coucher et le matin au lever, question de donner un petit coup de pouce à mon système pour gérer le diabète et empêcher ti-bébé de prendre trop de poids d'ici sa naissance.
Aiguilles typiquement utilisées pour faire des injections d'insuline. 
Les aiguilles que j'utilise sont comme celle à droite: ridicules!

J'ai donc reçu une mini-formation de l'infirmière qui m'a expliqué de façon claire et détaillée la façon de faire mes injections d'insuline...et "injections", il faut le dire vite!  L'aiguille (si on peut appeler ça une aiguille) est ridiculement minuscule.  Elle mesure un-demi centimètre et je dois pratiquement plisser les yeux pour bien la voir.  Après m'être administrée des injections de progestérone avec une longue méchante aiguille pendant 12 semaines...l'aiguille de mon stylo-injecteur me fait moins peur qu'un maringouin!

Ah oui, savez-vous aussi que tout ce beau matériel (stylos-injecteurs avec l'étui de luxe, les aiguilles et les fioles d'insuline)...Ça coûte cher en tabarouette!!!!  Vivement les assurances!

Deux différents types d'insuline: insuline à action rapide à prendre avec le déjeuner,
et insuline à action lente à prendre le soir avant de me coucher.

Autre nouvelle pertinente: pendant l'échographie, j'ai demandé à la technicienne si elle pouvait faire une échographie pelvienne pour mesurer mon cervix, même si ça ne faisait pas partie de la requête, question de s'assurer qu'il n'y a pas d'effacement et/ou de dilatation du col malgré mes nombreuses contractions et occasionnels épisodes de faux travail.  Il ne se passe rien du tout, mon col est complètement fermé et aucunement effacé, donc ce sont effectivement des "fausses" contractions.




mercredi 11 avril 2012

En reprise à l'émission "C'est ça la vie"

Je suis fière et honorée d'apprendre que l'entrevue que j'ai accordée le printemps dernier à l'émission C'est ça la vie, vient récemment d'être rediffusée dans une série des meilleurs moments de la saison.

Voici le lien pour visionner l'émission:
C'est ça la vie, émission du 10 avril 2012




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lundi 9 avril 2012

33 semaines (7.5 mois)


Selon la courbe de croissance des foetus, bébé devrait maintenant peser un peu plus de 4lbs, la grosseur d'un ananas. Nous aurons une meilleure idée de son poids actuel (estimé) vendredi prochain lors d'une échographie de suivi pour le diabète gestationnel. Les médecins veulent s'assurer que malgré mes taux de sucre quelques fois un peu plus élevé, que le poids de bébé n'est pas trop affecté. Un trop gros bébé signifie une augmentation des possibilités de complications à l'accouchement (utilisation de forceps, césarienne, etc.), ce qu'on veut tous éviter.

Les os de son squelette sont de plus en plus solidifiés, ce que je ressens à travers ses mouvements réguliers. Les os de son crâne ne sont toutefois pas encore soudés ensemble, afin de faciliter le passage de la tête dans le canal vaginal lors de la naissance. (*petit frisson à la pensée d'une tête de bébé qui passe dans ce canal*, j'espère recevoir l'épidurale!)

Pour ma part, prise de poids totale qui oscille entre 20 et 22 lbs d'une journée à l'autre, j'imagine que la rétention d'eau est un facteur. Beaucoup de fausses contractions, quelques épisodes de faux travail, rien d'anormal ni inquiétant.

Congé de maternité dans 8 dodos!

vendredi 6 avril 2012

Hommage aux parents biologiques

Je me suis plusieurs fois posé la question à savoir si j'aurais moi-même choisi d'avoir recours à une mère porteuse si je n'avais pas pu porter mes enfants. Heureusement, je n'ai jamais connu l'infertilité et je n'ai jamais eu à prendre une décision aussi importante (et probablement assez difficile).

En vérité, je ne sais pas si j'aurais même choisi d'avoir recours à une méthode de procréation assistée, telle que l'insémination artificielle ou le processus de fécondation in vitro. Juste parce que ces traitements ont des coûts exorbitants, mai je ne sais pas si j'aurais réussi à trouver la patience et le courage nécessaires pour passer à travers toutes les étapes requises: les tests, les évaluations psychologiques, les médicaments, les procédures médicales, les rendez-vous interminables, d'autres tests, les nombreuses périodes d'attente. Puis ensuite les imprévus, les échecs, les inévitables pépins.

Bien sûr, toutes ces étapes difficiles je les ai vécues malgré moi au cours de mon projet de mère porteuse, mais au moins je n'ai jamais eu à vivre avec l'angoisse et l'incertitude, le fait de ne pas savoir si tout cela me permettra d'accomplir un jour, bientôt idéalement, mon rêve de devenir maman. Je ne sais pas à quel point j'aurais été prête à mettre ma vie « sur hold » pour poursuivre cet objectif grandiose. Je ne sais pas jusqu'où j'aurais été prête à aller, ce que j'aurais été prête à sacrifier, quelles parties de moi-même j'aurais été prête à mettre de côté pour me dévouer à mon projet de bébé. À quel point mon désespoir et mon désir d'enfant l'auraient emporté sur l'acceptation de mon infertilité.

Toutes ces questions, je ne crois pas que personne ne puisse y répondre sans être passé par là, sans avoir connu la frustration et la déception liées au fait de ne pas être capable de concevoir. Ou d'être capable de concevoir, mais de ne pas pouvoir porter son enfant.

En ce qui concerne la décision d'avoir recours à l'aide d'une autre femme pour porter son enfant, je crois qu'il s'agit là d'un acte de confiance qui dépasse la raison. Accepter de faire confiance non seulement à la nature et au destin, mais aussi à un autre être humain, souvent que l'on connaît à peine, à qui l'on devra confier l'entière responsabilité de la vie de son enfant pour les neuf premiers mois. Encore plus qu'une gardienne qui s'en occupe pendant une journée, ou même un weekend, on accepte de confier le développement de notre bébé à partir du moment où il est composé de 6 à 8 cellules, jusqu'à ce qu'il soit prêt à naître. Je me demande parfois à quel point cette décision est basée sur la confiance, plutôt que d'un acte de désespoir et de résignation. Il s'agit habituellement de la dernière option.

Même si je ne suis pas dans leurs souliers, je suis fort consciente de tous les efforts que notre projet demande à Natasha et Stéphane. Surtout pour Natasha, qui doit inévitablement se battre contre son envie incessante d'être rassurée que tout va bien, que sa petite fille est en santé, qu'elle s'en vient bientôt. Je ne peux pas m'imaginer l'angoisse de devoir vivre sa propre grossesse à distance. Parce que cette grossesse, ce n'est pas la mienne. C'est celle de Natasha. Mon corps est peut-être enceinte, mais pas mon esprit. La vraie femme enceinte, c'est Natasha. Et je ne peux faire autrement que lui vouer toute mon admiration pour son courage, son sang-froid et sa patience.

J'espère seulement qu'elle sait à quel point ce projet me tient à coeur, à quel point je suis prête à tout pour protéger sa fille et faire en sorte qu'elle naisse en excellente santé.  J'ai tellement hâte de voir Natasha et Stéphane accueillir cette petite fille tant attendue...

mardi 3 avril 2012

Excellent article!

Un excellent article du Globe and Mail, discutant de la bonne décision du gouvernement conservateur (Quoi? ils ont pris une bonne décision?!) d'abolir le département Assisted Human Reproduction Canada.  Attention, la LOI elle-même n'est aucuement abolie, ce qui est une excellente chose, mais le département inactif qui coûtait cher pour rien et n'apportait aucune clarification quant aux zones grises liées à la procréation assistée a été anéanti.

Lire l'article ici: Canada's fertility law needs a reset

32 semaines: comparons!

Grossesse de 32 semaines

32 semaines (4e grossesse)

Pour le plaisir des curieux et des voyeurs, voici quelques photos: la première de ma bedaine de 32 semaines actuelle (4e grossesse). La deuxième photo est un montagne de photo de ma première grossesse à 32 semaines (j'étais TELLEMENT mince alors!!) et de ma bedaine de 32 semaines avec les jumeaux.

Conclusion: peu importe mon poids, mon âge, ou le nombre de bébés que je porte, j'ose croire que la grossesse me va assez bien. Même si j'aurai VRAIMENT fini de porter des bébés après cette grossesse, je sais que ça va me manquer. Donc je profite pleinement de chaque moment. :)

lundi 2 avril 2012

Bonne nouvelle!

- JE NE SUIS PAS MORTE!!  (Pour ceux et celles qui se posaient la question).
- 32 semaines aujourd'hui.
- Congé de maternité débutera sous peu.
- Promesse de mettre mon blog à jour de façon un peu plus consistante dès lors, avec photos de bedaine à l'appui.  (Je "slack" en bibitte, je sais!)

À part ça, je vais bien: diabète de grossesse sous contrôle, prise de poids au ralenti (je suis bloquée à 20-22 lbs depuis les deux derniers mois), mal de hanche gauche (j'ai eu ça pour TOUTES mes grossesse à un moment donné au cours du dernier trimestre, mais ça ne dure jamais plus que 2 semaines). 

Autres nouvelles à venir bientôt...

lundi 19 mars 2012

Une photo de cocotte!

Vendredi dernier, Natasha et Stéphane sont montés à Ottawa avec le petit Julien et la Grand-Maman (maman de Natasha) dans l'espoir de pouvoir jeter un petit coup d'oeil à la future addition à leur famille lors d'une échographie 3D. L'expérience devait surtout permettre à Julien de "rencontrer" sa petite soeur et de rendre son arrivée encore plus réelle et concrète.

Malheureusement, cocotte a décidé de profiter de ce moment pour faire une loooooongue sieste, le visage complètement niché dans le placenta, nous laissant une merveilleuse vue sur son dos et son petit postérieur.

Nous avons TOUT essayé pour la réveiller et la faire bouger: marcher, courir, sautiller sur place, chanter, parler, boire un jus de pommes, RIEN À FAIRE! Ce n'est qu'à la toute dernière minute qu'elle a décidé de finalement se retourner et nous montrer son petit visage tout mignon.

La voici en grande première:

samedi 17 mars 2012

L'instinct de nidation

On parle souvent de l'instinct de nidation, cet espèce de compulsion de la femme enceinte à "préparer son nid" pour son bébé qui s'en vient.  Selon les cas, ce phénomène peut se produire à n'importe quel moment de la grossesse, étant à son plus fort vers la fin du dernier trimestre.  Il peut se manifester de plusieurs différentes façons, le symptôme le plus typique étant l'envie féroce de faire du ménage ou des travaux de rénovation.  L'envie d'organiser la maison de la cave au grenier (en passant par le garage et la remise) est aussi assez fréquente, ainsi que le besoin féroce de purger, c'est-à-dire de débarasser son existence de choses matériel inutiles.

On pourrait croire que chez la mère porteuse, cette manifestation de préparer son nid serait absente, vu la non nécessité de préparer son nid à quoi que ce soit (sauf peut-être le besoin de stocker son armoire de salle de bains en serviettes sanitaires).  Mais non, il faut croire que l'instinct humain possède sa propre pensée.  Tout comme n'importe quelle femme enceinte, je suis moi aussi affligée de ce sort.

Voici comment mon instinct de nidation se manifeste typiquement: Je me lève un bon matin de fin de semaine avec l'envie de ne rien faire du tout, sauf peut-être boire une tisane de framboisier en lisant un livre.  Mais voilà qu'en ouvrant le congélateur pour prendre une gauffre congelée pour le petit déjeuner, le désordre de mon congélateur me frappe soudainement.  Pourtant, mon congélateur n'est pas plus en désordre que la veille, ou la journée d'avant (ou le mois d'avant d'ailleurs).  Mais tout à coup, juste comme ça, le ménage du congélo ne peut plus attendre une minute de plus...ÇA URGE!

Mon déjeuner attendra s'il le faut, je ne peux simplement pas passer une seconde de plus sachant que mon congélateur est aussi sale et désordonné.  Attrapant un sac à poubelle et une bouteille de pish-pish, je me lance dans une frénésie de nettoyage, sous les regards interrogateurs de mes filles et de Super-Mari, qui sont visiblement contrariés par cet excès soudain.  Je peux presque entendre Super-Mari se répéter à voix basse le meilleur conseil qu'il a lui-même appris en ce qui concerne les femmes enceintes "Ne pas les contrarier, ne pas les contrarier."

Les filles décident de se sauver dehors pour aller jouer.  Le ménage terminé, je décide maintenant d'attaquer le congélateur du garage.  Parce qu'il est vraisemblablement inacceptable d'avoir un congélateur propre et un autre sale.  Et tant qu'à nettoyer le gros congélateur, aussi bien le faire dégeler en même temps.

Me voilà maintenant avec deux congélateurs TRÈS propres.  Le ménage du reste des armoires de la cuisine ne tardera sûrement pas à suivre...l'instinct de nidation bat son plein alors qu'il me reste environ 10 semaines avant la naissance de surro-coucounette.

mercredi 14 mars 2012

Diabète gestationnel

Eh oui, pour la 3e fois dans ma vie, j'ai reçu un diagnostique de diabète de grossesse.  Aucune surprise vraiment, je m'y en attendais (mes gènes sont particulièrement prédisposés à déclencher cette condition quand je suis enceinte).

Cet après-midi, je recevais la fameuse formation de plusieurs heures (que je connais pratiquement par coeur au point où je pourrais moi-même l'animer!) ainsi que tout le matériel nécessaire pour que je puisse traiter ce petit pépin: glucomètre, journal de bord, menus, guide alimentaire pour le diabète, alouette!

On pourrait croire que je suis déçue ou frustrée de devoir suivre une diète assez stricte et restrictive pour les prochaines semaines (jusqu'à l'accouchement), mais en toute honnêtetée, je ne trouve pas cela absolument intolérable.  Premièrement, je ne suis pas une fille qui a la dent particulièrement sucrée, donc déjà là j'ai une longueur d'avance sur les femmes qui ont l'habitude de consommer beaucoup de sucreries.  Deuxièmement, ce type de diète me permet de porter un meilleur regard sur mon alimentation et de vraiment choisir les aliments les plus sains qui soient, ce qui n'est pas une mauvaise chose et ce que j'apprécie en quelque sorte.  Finalement, la plupart de mes aliments préférés ne contiennent peu ou pas de glucides donc pourront continuer d'être consommés sas trop de restrictions: fromage, légumes verts cuits à la vapeur avec un peu de beurre à l'ail, viande...

L'objectif avec un diabète gestationnel est vraiment de conserver un niveau de glucose sanguin le plus stable possible (donc 6 petits repas plutôt que 3 gros repas), augmenter la consommation de fibres,  choisir des glucides complexes (ex: grains entiers) tout en limitant les sucres simples ou rafinés (pain blanc, pâtisseries, sucreries), de boire suffisament et de faire au moins 30 minutes d'exercice par jour... bref, des choses qu'on devrait TOUS faire!

J'ai confiance que tout va bien aller. :)

lundi 5 mars 2012

28 semaines!



Cette semaine, bébé dépasse les 2 lbs et est de la grosseur d'un chou chinois.  Elle peut cligner des yeux et battre des cils.  Elle est capable de percevoir la lumière filtrée par mon utérus.  L'accumulation de graisse et la maturation des poumons en préparation à sa naissance se poursuivent.


lundi 27 février 2012

27 semaines


Bébé pèse presque 2 lbs, et est environ la grosseur d'un chou-fleur de taille moyenne. Ses habitudes d'éveil et de sommeil sont en train de s'établir, avec des moments d'activités. Les connections neuronales continuent de s'établir alors que bébé est exposée à toutes sortes de stimuli sensoriels.

lundi 20 février 2012

26 semaines (6 mois!)

Bedaine de 6 mois: ça pousse!!!

Grossesse de 26 semaines

Le système auditif est de plus en plus développé, complexe et plus sensible. Bébé entend tout: les sons de mon corps, de ma voix, de la voix de mes filles, mon mari, mes amis, mes élèves. Elle aspire du liquide amniotique dans ses poumons, ce qui est essentiel à leur bon développement. 1,75 lbs et 14 pouces de longueur.

Pour ma part, je me sens correct, mais je ne peux pas dire que je pète le feu. J'ai encore le coeur sensible, surtout quand je sens des odeurs désagréables ou que je me brosse les dents. J'ose espérer que la venue du printemps m'apportera ce boost d'énergie que j'attends toujours (bien que je viens d'entamer le dernier trimestre).

J'ai pris 20 lbs exactement depuis le transfert. J'adore sentir les nombreux mouvements de Petite Poulette! :)

lundi 13 février 2012

25 semaines

Grossesse de 25 semaines

De la tête aux petits pieds, bébé mesure environ 13,5 pouces et pèse 1,5 lbs.  Un petit navet!  Elle se remplit tranquillement de gras de bébé et sa peau devient ainsi moins plissée et plus lisse.  Les cheveux poussent.  Ça s'en vient bien!

Une image vaut mille mots

Cette photo a été postée sur Internet récemment. Il s'agit d'une maman qui assiste avec émoi à la naissance de sa fille, dont la mère porteuse vient de mettre au monde. Pour ceux et celles qui éprouveraient encore de la difficulté à comprendre le pourquoi de mon geste, l'expression de cette nouvelle maman le résume parfaitement.

samedi 11 février 2012

À savoir (et à mijoter) avant de considérer le recours à une mère porteuse...

Chers lecteurs (ou plutôt lectrices, hihi!),

J'ai hésité avant d'entreprendre la rédaction de ce post, par crainte de me faire passer pour une fille bête ou raide, par crainte de "péter la bulle" de certaines femmes infertiles intéressées par la possibilité de devenir maman via mère porteuse, ou encore par crainte qu'on pose sur mon geste ou ma personne un regard différent. 

Mais comme je suis une fille franche et ouverte, qui aime dire "les vraies affaires", telles qu'elles sont réellement, sans détour ni fla-fla, j'ai décidé que j'allais l'écrire.  Me voilà donc qui m'apprête aujourd'hui à "parler dans le casque" à tous ceux qui pourraient avoir envie de percevoir le recours à une mère porteuse comme une belle aventure pleine de générosité et sans compromis.

Depuis la publication de mon livre, Aventures au pays des cigognes, j'ai reçu et je continue de recevoir une multitude de questions de la part de femmes infertiles ou de femmes intéressées à devenir elles-mêmes mère porteuse.  J'essaie de répondre à tout le monde, du mieux que je peux, à ces questions qui se ressemblent pas mal toutes.  Mais je suis souvent étonnée du ton "matter-of-fact" de ces courriels, comme si le recours à une mère porteuse était une chose toute simple et accessible.

Je réalise que la gestation pour autrui est victime de mythes non seulement par rapport à l'attachement émotif envers le foetus, mais également et surtout envers l'accessibilité de ce "service".  J'ai donc décidé de prendre le temps aujourd'hui de démystifier certains mythes.  Le post s'adresse particulièrement à tous ceux et celles qui envisagent les services d'une femme pour porter leur enfant.


Mythe #1: Il est assez facile de trouver une mère porteuse, il suffit de chercher au bon endroit. 

Euh...malheureusement, non.  Les mères porteuses ne courent vraiment pas les rues.  Oui, il existe des centaines de femmes qui se disent prêtes à porter les bébés des autres, mais sans être bien informées sur les processus, les enjeux et les façons de procéder.  Lorsqu'elles réalisent à quel point l'affaire est complexe, beaucoup beaucoup plus que ce qu'elles s'imaginaient, soudainement le projet ne les intéresse plus.  Que ce soit la paperasse demandée, le nombre de rendez-vous et de déplacements nécessaires, les médicaments liés au protocole (particulièrement les injections), les risques impliqués, les réactions négatives de leur entourage, la grande majorité se laissent éventuellement décourager par ce projet qui paraissait beaucoup plus rose-bonbon au départ.  Pour les quelques femmes qui décident de procéder et d'aller de l'avant, près de la moitié se font refuser par les cliniques de fertilité en cours de "screening".

Mythe #2: Puisqu'il est si difficile de trouver une mère porteuse, alors les couples infertiles devraient se jeter sur la première venue.

Voici une situation ou l'adage "beggars cannot be choosers" ne devrait aucunement être pris au sérieux.  La nécessité ne devrait certainement pas faire la loi quand il s'agit de trouver la femme qui portera son enfant.  En tout cas, il me semble  Surprenamment, il n'est pas rare de tomber sur des petites annonces du style "jai 19 ans pis jai 3 enfant a moua jaimerè vrèmant aider une femme qui peu pas avoir d'enfant a avoir un enfant je pran pas de droges pi je fume pas pi jai vrèmant une bonne alimantasion."  Tsé veut dire...  Je ne me trouve pas meilleure qu'une autre, mais je suis absolument OUTRÉE quand je lis ce type de message (qui existe réellement!!!)  Je ne peux juste pas m'imaginer qu'un couple infertile, aussi désespérés soient-ils à avoir un enfant, pourraient considérer sérieusement un tel choix.  Il faut vraiment faire attention.  On ne choisit pas une mère porteuse comme on choisit une femme de ménage.  Même si la femme en question est éduquée, a l'air fine, légitime et "parait bien sur papier", il est crucial d'écouter son coeur autant que son jugement, et de choisir avec soin celle qui mettra au monde son enfant. 

Mythe #3: Il est possible de trouver une mère porteuse au Québec.

Oui et non.  Ça existe, mais il faut savoir que la chose est excessivement risquée.  Pourquoi au Québec plus qu'ailleurs?  Parce que les lois québecoises (sous le Code Civil et non le Common Law qui régit le reste du Canada) font que les contrats entre les parents biologiques et la mère porteuse juridiquement nuls, invalides.  Il n'est pas illégal de porter l'enfant d'une autre femme, mais la chose n'est pas non plus légale.  Au Québec, la femme qui accouche est reconnue comme la mère biologique et légale de l'enfant.  Elle a tous les droits sur l'enfant à qui elle donne naissance.  Point à la ligne.  Si elle change d'idée et décide de garder le bébé (ce qui est très peu probable mais pas impossible), les parents n'ont aucun recours.  Même si la mère porteuse n'a aucun lien biologique avec l'enfant qu'elle a porté.  Même si les parents ont des preuves solides (tests d'ADN) pour confirmer que cet enfant est le LEUR.  Ce type de situation ne s'est encore jamais produit au Canada, mais en tant que parents québecois, il est important de considérer cette horrible possibilité (même si la femme est notre belle-soeur en qui on "peut avoir confiance").  On ne sait JAMAIS ce qui peut arriver.

Mythe #4: La façon la plus efficace de trouver une mère porteuse est le bouche à oreilles ou encore les petites annonces.

Pas totalement faux, ces moyens peuvent être efficaces.  Mais la grande majorité des mères porteuses canadiennes sont trouvées à travers des compagnies de consultants en fertilité, (aller dans Google et taper "canada surrogacy consultants").  Une femme qui désire devenir mère porteuse approche habituellement une de ces compagnies, qui l'aide alors à trouver des parents qu'elle pourra aider (en plus de fournir un support émotif et un aiguillage vers certaines ressources légales et médicales).  Je n'ai aucune idée du fonctionnement du côté des parents qui ont recours à ces services, ni du type de frais administratifs liés.  Mais je sais qu'il s'agit d'un moyen sûr et habituellement efficace de trouver une mère porteuse.  Il existe aussi de nombreux sites de rencontres canadiens ou internationaux tels que http://www.surrogatefinder.com/ (un parmi tant d'autres), mais sur qui toutes sortes de gens rôdent.  C'est un monde qui peut être assez intéressant, mais qui demande beaucoup de jugement.

Mythe #5: Puisqu'il est interdit de payer une mère porteuse, ce service est financièrement assez abordable.
La loi canadienne interdit effectivement la rémunération des mères porteuses, sous peine d'amende sévère (on parle d'un demi-million) ou d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 10 ans.  Contrairement aux États-Unis, où les femmes reçoivent un dédommagement parfois ridiculement élevé, les mères porteuses canadiennes agissent "par altruisme".  Elles ne peuvent pas accepter de paiement en tant que tel, mais leurs dépenses raisonables peuvent être remboursées, avec preuves (reçus) à l'appui.  Les avocats qui se spécialisent en matière de "surrogacy" au Canada seront les premiers à vous informer qu'il existe toutefois une faille assez importante dans le système juridique en ce moment: il n'existe aucune définition légale officielle de ce qu'on entend par "dépenses raisonables", ni du type de dépense acceptable, ni du montant total de ces dépenses.  Il suffit de se renseigner auprès de son avocat pour connaître les montants de remboursement actuellement "en vigueur".  Même si je persiste à croire que la plupart des mères porteuses canadiennes agissent principalement dans des buts altruistes, elles ne sont pas prêtes à perdre quoi que ce soit dans le processus.  Et personne ne peut vraiment affirmer que ce soit injuste ou irraisonable de leur part.  Ces femmes ont des enfants, des maris, des emplois, et doivent faire de nombreux compromis pour au moins une année dans le cadre de ce projet.  Il est juste que leurs dépenses, quelles qu'elles soient, soient entièrement remboursées.

En plus des dépenses de la mère porteuse, il faut savoir qu'il existe de nombreux autres frais associés au projet:
- frais d'avocat
- frais liés au screening physiologique et psychologique (habituellement non couverts par la fameuse gratuité des traitements de fertilité présentement en vigueur au Québec)
- médicaments (rarement couverts par les compagnies d'assurance)
- traitements médicaux (pas toujours couverts par la gratuité quand il y a recours à une mère porteuse non québecoise)
- sans compter toutes les dépenses encourrues avant qu'il y ait confirmation de grossesse, et qui ne font pas partie du montant total habituel alloué pour les dépenses (pertes de salaire, déplacements, hébergement, etc.)

Donc bref, il est crucial de s'informer et d'établir un budget.  Malgré la gratuité, un couple québecois qui choisit d'avoir recours à une mère porteuse peut s'attendre à débourser un méchant montant d'argent.  Pour les couples hors-Québec, à ces frais s'ajoutent évidemment les traitements de fertilité, toujours non couverts par le provincial.

Mythe #6: Si on réussit à trouver une mère porteuse ainsi que les ressources monétaires pour financer le projet, ben l'affaire est pinotte!

Malheureusement, même si les épreuves précédentes ont été surmontées, le fun ne fait que commencer!  Il n'y a absolument aucune garantie que les traitements de fertilité résulteront en une grossesse et encore moins en la naissance d'un bébé.  Les mères porteuses, même si elles possèdent habituellement une excellente santé reproductives, sont des femmes comme les autres, pas des magiciennes.  Plusieurs facteurs influencent les probabilités de succès de chaque transfert d'embryons: la qualité des embryons, les facteurs chromosomiques, l'efficacité des traitements, la précision de chaque procédure, et des milliers d'autres facteurs sur lesquels personne ne possède de contrôle (sauf Dame Nature, qui peut apparemment être une véritable b*tch!)  C'est un investissement sans garantie.  Un acte de foi.  Un risque à prendre.

Mythe #7: Puisqu'il s'agit de NOTRE bébé, la mère porteuse doit faire ce qu'on lui demande de faire.

Tout dépend de ce que la mère porteuse est prête à accepter comme compromis, et à inclure comme élément dans le contrat légal.  Pour ma part, je suis prête à m'imaginer à la place des parents inquiets et à faire certains compromis qui pourront les rassurer.  Mais aucune mère porteuse ne devrait être obligée d'accepter quoi que ce soit avec lequel elle ne se sent pas à l'aise.  Sa santé, sa liberté, sa vie personnelle devraient demeurer des priorités.  Une mère porteuse n'est ni une machine, ni une employée.  Elle est une femme, une maman, qui est prête à sacrifier une partie de sa vie pour vous permettre de vivre votre rêve de devenir parent.  Elle ne devrait en aucun cas être considérée autrement.  Et le fait que vous devez débourser pour rembourser ses dépenses n'a rien à voir.  Il est important de lui laisser savoir que vous la respectez, que vous l'appréciez, et de façon sincère.  Il ne devrait exister aucun jeu de séduction ou de manipulation, que de l'ouverture et beaucoup, beaucoup de confiance.  Il est important de réaliser ceci avant même de choisir l'option "mère porteuse".  De la même façon que les femmes ne sont pas toutes faites pour être mères porteuses, pas tous les gens sont faits pour avoir recours à une tierce personne pour donner la vie à leur enfant.

Voilà, je crois maintenant avoir fait le tour de la question.  Tout ceci étant dit, il est important de savoir que dans la plupart des cas, le recours à une mère porteuse est une expérience très positive et enrichissante pour toutes les parties impliquées.  Il est simplement important de savoir dans quoi on s'embarque avant de se lancer dans le projet à l'aveuglette.  Il faut être préparé, et ce à tous les points de vue.  C'est vraiment la clé du succès.