vendredi 13 avril 2012

Diabète et insuline

Ce matin, j'avais un rendez-vous de suivi pour le diabète de grossesse, incluant une échographie pour vérifier le poids (estimé) de bébé, et s'assurer que le diabète est sous contrôle.  Ça fait depuis le début que mes taux de sucre sanguin, particulièrement ceux du matin, sont "borderline" (oscillent entre normaux et légèrement élevés).  Il n'y a en principe rien d'inquiétant avec des taux occasionnellement légèrement élevés. C'est assez typique pour un diabète gestationnel, mais on ne veut pas prendre le risque que ça empire à mesure que la grossesse progresse.  Aussi, il est important de s'assurer que le poids du bébé n'est pas affecté.  De là l'idée de faire une échographie.
Donc il s'avère que bébé est passé d'un poids moyen à 20 semaines (50e percentile) à un poids au-dessus de la moyenne (75e percentile).  Bébé pèserait en effet déjà un beau gros 5 lbs 10 oz.  Considérant qu'il reste encore 6 semaines avant l'accouchement, on ne veut pas prendre de chance que la situation empire.  Ça ne serait quand même pas idéal d'accoucher d'un énorme bébé (ce qui pourrait signifier un peu plus de risques à l'accouchement).

C'est pourquoi le médecin a décidé de me prescrire une (très) faible dose d'insuline au coucher et le matin au lever, question de donner un petit coup de pouce à mon système pour gérer le diabète et empêcher ti-bébé de prendre trop de poids d'ici sa naissance.
Aiguilles typiquement utilisées pour faire des injections d'insuline. 
Les aiguilles que j'utilise sont comme celle à droite: ridicules!

J'ai donc reçu une mini-formation de l'infirmière qui m'a expliqué de façon claire et détaillée la façon de faire mes injections d'insuline...et "injections", il faut le dire vite!  L'aiguille (si on peut appeler ça une aiguille) est ridiculement minuscule.  Elle mesure un-demi centimètre et je dois pratiquement plisser les yeux pour bien la voir.  Après m'être administrée des injections de progestérone avec une longue méchante aiguille pendant 12 semaines...l'aiguille de mon stylo-injecteur me fait moins peur qu'un maringouin!

Ah oui, savez-vous aussi que tout ce beau matériel (stylos-injecteurs avec l'étui de luxe, les aiguilles et les fioles d'insuline)...Ça coûte cher en tabarouette!!!!  Vivement les assurances!

Deux différents types d'insuline: insuline à action rapide à prendre avec le déjeuner,
et insuline à action lente à prendre le soir avant de me coucher.

Autre nouvelle pertinente: pendant l'échographie, j'ai demandé à la technicienne si elle pouvait faire une échographie pelvienne pour mesurer mon cervix, même si ça ne faisait pas partie de la requête, question de s'assurer qu'il n'y a pas d'effacement et/ou de dilatation du col malgré mes nombreuses contractions et occasionnels épisodes de faux travail.  Il ne se passe rien du tout, mon col est complètement fermé et aucunement effacé, donc ce sont effectivement des "fausses" contractions.




mercredi 11 avril 2012

En reprise à l'émission "C'est ça la vie"

Je suis fière et honorée d'apprendre que l'entrevue que j'ai accordée le printemps dernier à l'émission C'est ça la vie, vient récemment d'être rediffusée dans une série des meilleurs moments de la saison.

Voici le lien pour visionner l'émission:
C'est ça la vie, émission du 10 avril 2012




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lundi 9 avril 2012

33 semaines (7.5 mois)


Selon la courbe de croissance des foetus, bébé devrait maintenant peser un peu plus de 4lbs, la grosseur d'un ananas. Nous aurons une meilleure idée de son poids actuel (estimé) vendredi prochain lors d'une échographie de suivi pour le diabète gestationnel. Les médecins veulent s'assurer que malgré mes taux de sucre quelques fois un peu plus élevé, que le poids de bébé n'est pas trop affecté. Un trop gros bébé signifie une augmentation des possibilités de complications à l'accouchement (utilisation de forceps, césarienne, etc.), ce qu'on veut tous éviter.

Les os de son squelette sont de plus en plus solidifiés, ce que je ressens à travers ses mouvements réguliers. Les os de son crâne ne sont toutefois pas encore soudés ensemble, afin de faciliter le passage de la tête dans le canal vaginal lors de la naissance. (*petit frisson à la pensée d'une tête de bébé qui passe dans ce canal*, j'espère recevoir l'épidurale!)

Pour ma part, prise de poids totale qui oscille entre 20 et 22 lbs d'une journée à l'autre, j'imagine que la rétention d'eau est un facteur. Beaucoup de fausses contractions, quelques épisodes de faux travail, rien d'anormal ni inquiétant.

Congé de maternité dans 8 dodos!

vendredi 6 avril 2012

Hommage aux parents biologiques

Je me suis plusieurs fois posé la question à savoir si j'aurais moi-même choisi d'avoir recours à une mère porteuse si je n'avais pas pu porter mes enfants. Heureusement, je n'ai jamais connu l'infertilité et je n'ai jamais eu à prendre une décision aussi importante (et probablement assez difficile).

En vérité, je ne sais pas si j'aurais même choisi d'avoir recours à une méthode de procréation assistée, telle que l'insémination artificielle ou le processus de fécondation in vitro. Juste parce que ces traitements ont des coûts exorbitants, mai je ne sais pas si j'aurais réussi à trouver la patience et le courage nécessaires pour passer à travers toutes les étapes requises: les tests, les évaluations psychologiques, les médicaments, les procédures médicales, les rendez-vous interminables, d'autres tests, les nombreuses périodes d'attente. Puis ensuite les imprévus, les échecs, les inévitables pépins.

Bien sûr, toutes ces étapes difficiles je les ai vécues malgré moi au cours de mon projet de mère porteuse, mais au moins je n'ai jamais eu à vivre avec l'angoisse et l'incertitude, le fait de ne pas savoir si tout cela me permettra d'accomplir un jour, bientôt idéalement, mon rêve de devenir maman. Je ne sais pas à quel point j'aurais été prête à mettre ma vie « sur hold » pour poursuivre cet objectif grandiose. Je ne sais pas jusqu'où j'aurais été prête à aller, ce que j'aurais été prête à sacrifier, quelles parties de moi-même j'aurais été prête à mettre de côté pour me dévouer à mon projet de bébé. À quel point mon désespoir et mon désir d'enfant l'auraient emporté sur l'acceptation de mon infertilité.

Toutes ces questions, je ne crois pas que personne ne puisse y répondre sans être passé par là, sans avoir connu la frustration et la déception liées au fait de ne pas être capable de concevoir. Ou d'être capable de concevoir, mais de ne pas pouvoir porter son enfant.

En ce qui concerne la décision d'avoir recours à l'aide d'une autre femme pour porter son enfant, je crois qu'il s'agit là d'un acte de confiance qui dépasse la raison. Accepter de faire confiance non seulement à la nature et au destin, mais aussi à un autre être humain, souvent que l'on connaît à peine, à qui l'on devra confier l'entière responsabilité de la vie de son enfant pour les neuf premiers mois. Encore plus qu'une gardienne qui s'en occupe pendant une journée, ou même un weekend, on accepte de confier le développement de notre bébé à partir du moment où il est composé de 6 à 8 cellules, jusqu'à ce qu'il soit prêt à naître. Je me demande parfois à quel point cette décision est basée sur la confiance, plutôt que d'un acte de désespoir et de résignation. Il s'agit habituellement de la dernière option.

Même si je ne suis pas dans leurs souliers, je suis fort consciente de tous les efforts que notre projet demande à Natasha et Stéphane. Surtout pour Natasha, qui doit inévitablement se battre contre son envie incessante d'être rassurée que tout va bien, que sa petite fille est en santé, qu'elle s'en vient bientôt. Je ne peux pas m'imaginer l'angoisse de devoir vivre sa propre grossesse à distance. Parce que cette grossesse, ce n'est pas la mienne. C'est celle de Natasha. Mon corps est peut-être enceinte, mais pas mon esprit. La vraie femme enceinte, c'est Natasha. Et je ne peux faire autrement que lui vouer toute mon admiration pour son courage, son sang-froid et sa patience.

J'espère seulement qu'elle sait à quel point ce projet me tient à coeur, à quel point je suis prête à tout pour protéger sa fille et faire en sorte qu'elle naisse en excellente santé.  J'ai tellement hâte de voir Natasha et Stéphane accueillir cette petite fille tant attendue...

mardi 3 avril 2012

Excellent article!

Un excellent article du Globe and Mail, discutant de la bonne décision du gouvernement conservateur (Quoi? ils ont pris une bonne décision?!) d'abolir le département Assisted Human Reproduction Canada.  Attention, la LOI elle-même n'est aucuement abolie, ce qui est une excellente chose, mais le département inactif qui coûtait cher pour rien et n'apportait aucune clarification quant aux zones grises liées à la procréation assistée a été anéanti.

Lire l'article ici: Canada's fertility law needs a reset

32 semaines: comparons!

Grossesse de 32 semaines

32 semaines (4e grossesse)

Pour le plaisir des curieux et des voyeurs, voici quelques photos: la première de ma bedaine de 32 semaines actuelle (4e grossesse). La deuxième photo est un montagne de photo de ma première grossesse à 32 semaines (j'étais TELLEMENT mince alors!!) et de ma bedaine de 32 semaines avec les jumeaux.

Conclusion: peu importe mon poids, mon âge, ou le nombre de bébés que je porte, j'ose croire que la grossesse me va assez bien. Même si j'aurai VRAIMENT fini de porter des bébés après cette grossesse, je sais que ça va me manquer. Donc je profite pleinement de chaque moment. :)

lundi 2 avril 2012

Bonne nouvelle!

- JE NE SUIS PAS MORTE!!  (Pour ceux et celles qui se posaient la question).
- 32 semaines aujourd'hui.
- Congé de maternité débutera sous peu.
- Promesse de mettre mon blog à jour de façon un peu plus consistante dès lors, avec photos de bedaine à l'appui.  (Je "slack" en bibitte, je sais!)

À part ça, je vais bien: diabète de grossesse sous contrôle, prise de poids au ralenti (je suis bloquée à 20-22 lbs depuis les deux derniers mois), mal de hanche gauche (j'ai eu ça pour TOUTES mes grossesse à un moment donné au cours du dernier trimestre, mais ça ne dure jamais plus que 2 semaines). 

Autres nouvelles à venir bientôt...