J'ai vécu un petit deuil hier soir, un tout petit... j'ai rangé (de façon définitive) mes vêtements de maternité. :(
C'est avec un brin de nostalgie que j'ai plié et rangé avec soin mon lot de vêtements de maternité accumulés au fil des dernières années, en sachant qu'ils ne me serviront plus, puisque je n'ai aucunement l'intention d'êre enceinte à nouveau. Ni pour moi, ni à titre de mère porteuse. J'adore être enceinte, mais j'ai vraiment fini. J'ai deux merveilleuses filles. J'ai donné naissance à trois précieux enfants pour des familles formidables. J'ai fait ma part pour la reproduction de la race humaine. Je prends ma retraite de cigogne.
Mais je vis quand même un certain deuil face au fait de devoir faire une croix sur cette expérience de vie grandiose que je ne revivrai plus jamais. Jamais.
À travers les vêtements simples de tous les jours que j'ai portés pour des raisons surtout pratiques (accomoder ma grosse bedaine et rester confortable), j'ai retrouvé plusieurs chandails (maintenant un peu trop usés) que j'ai portés quand j'étais enceintes de mes filles, et pour lesquels je ressens un étrange attachement émotif. J'ai soupiré devant ces quelques ensembles que je m'étais achetés pour telle ou telle occasion spéciale, pendant une de mes quatre grossesses. J'ai souri tristement en pliant ces quelques chandails préférés qui ont accomodé ma monstrueuse bedaine de surro-jumeaux au cours de ces dernières semaines d'août 2010. J'ai hésité avant de jeter aux poubelles cette vieille camisole usée mais tellement confortable que j'ai porté pratiquement chaque nuit au cours de mes deux dernières grossesses. Mon maillot de maternité, ce joyeux compagnon qui m'a permis de me baigner enceinte sans ressentir le moindre complexe face à mon corps. Ce gros chandail en cotton ouaté noir, trop grand, mais qui m'a beaucoup servi lors de froides soirées d'automne, de printemps, d'hiver...depuis décembre 2004! Bref, des compagnons vestimentaires qui m'ont accompagnés au cours de chacune de mes grossesses. Des compagnons qui accompagnent de merveilleux souvenirs gravés dans ma tête, dans mon coeur, et sur de nombreux clichés que j'ai pris au cours de ces grandes aventures de ma vie: mes grossesses. Des compagnons auxquels je dois faire mes adieux aujourd'hui...
La fille sentimentale que je suis parfois n'a pas pu résister à l'envie de conserver en souvenir (caché au fond de ma garde-robe à l'abri des regards moqueurs de Super-Mari) le tout premier chandail de maternité que je me suis acheté, il y a plus de 7 ans! Jétais alors enceinte de 6 ou 7 semaines, je venais à peine d'apprendre la nouvelle de ma première grossesse et j'étais encore sous le choc, contente et incrédule...et terrifiée à l'idée de devenir maman! J'étais encore dans la période "précaire" de la grossesse, ces fameuses 12 semaines critiques où une grossesse sur quatre se termine par un échec. Mais j'avais confiance. Je ressentais cette petite vie à l'intérieur de moi et je savais instinctivement qu'elle était pour y rester. Et pour me prouver de l'existence de cette nouvelle petite vie qui grandissait en moi, malgré l'absence totale de bedaine, j'ai décidé de me laisser tenter et d'acheter un premier morceau de linge de maternité. Il y avait une grosse vente Boxing Week au Thyme Maternité. Je me suis (très, très fièrement) acheté un chandail à manches courtes rose fuschia (rose, parce que j'avais l'impression de porter une fille, et je le souhaitais ardemment!) Extra-small. Il était VRAIMENT trop grand! Aujourd'hui, même en temps normal, je ne pourrais pas porter ce chandail... qui serait beaucoup trop petit! Je l'ai tellement porté, du moins pour ma première grossesse. Et je l'ai gardé, bon.
(Et cette fameuse petite vie qui venait de s'allumer en moi...elle a aujourd'hui 6 ans et 9 mois, elle sait lire, écrire, compter jusqu'à 1000, dessiner comme une enfant de 12 ans, grimper une structure de jeu plus vite que tous les petits garçons de son âge, faire le grand écart et chanter à l'oreille des tounes de Mozart. JAMAIS je ne réalisais ce potentiel quand j'ai acheté ce chandail fuschia, jamais je n'aurais cru que la grossesse m'apporterait tellement plus qu'une bedaine, plus qu'un bébé comme ceux qu'on voit dans les annonce de Pampers...)
J'avoue que je me sens un peu ridicule devant toute cette émotivité... je ne ressens pas d'attachement émotif pour les surro-bébés que j'ai portés à titre de mère porteuse, mais j'ai envie de verser une larme quand viens le temps de me départir de mes vêtements de maternité. Comment expliquer cette absurdité?!
Suivez mes aventures de mère porteuse au pays des cigognes, ce joyeux pays où les nausées et les sautes d'humeur règnent, où la bedaine est à l'honneur et où l'objectif final n'a pas de prix: celui donner la vie.
dimanche 27 mai 2012
jeudi 24 mai 2012
6e jour post-partum...
Voilà maintenant 6 jours que j'ai donné naissance à surro-coucounette!
J'ai déjà reçu quelques courriels des heureux parents pour me laisser savoir que tout le monde, petit et grand, va très bien. L'adaptation se fait graduellement, la petite est un bébé relativement facile qui boit bien et dort bien. Malgré la fatigue normale qui accompagne inévitablement l'arrivée d'un nouveau bébé, je sens les parents très, très heureux et aussi très reconnaissants... Ça me fait vraiment du bien à entendre! Quant au petit Julien, le nouveau grand frère, il est très fier de sa nouvelle petite soeur et participe avec joie aux soins du bébé.
De mon côté, la rémission se fait tranquillement. Aux jours 3 à 5 postparum, j'ai vécu des journées de rétention d'eau assez intense (j'avais complètement repris TOUT mon poids de grossesse! AYOYE!) accompagnée d'épisodes d'hypertension. Après une petite visite à la clinique, je me suis fait recommandé de prendre ça beaucoup plus relax pour au moins les deux prochaines semaines. C'est comme si j'avais oublié que je viens de mettre un bébé au monde, mais mon corps n'arrive pas à me suivre. J'ai donc pris le temps de me reposer davantage, les jambes en l'air autant que possible, et voilà que j'ai perdu 15 lbs en 48 heures! Ça me rend heureuse de voir que mes chevilles sont de retour! :)
Je continue de tirer mon lait...Mmmmeuuuhh!!! :P Je n'ai eu aucune difficulté à tirer du colostrum immédiatement après la naissance, puis j'ai été bizarrement incapable de tirer plus que quelques gouttes pour la journée suivant l'accouchement. J'ai quand même continué de pomper régulièrement avec mon formidable tire-lait électrique double, et voilà que mon lait est rentré le surlendemain de l'accouchement. Je tire maintenant environ 6 à 8 oz aux quatre heures...oui, y compris la nuit! :/ Avec les jumeaux, le fait de tirer ainsi mon lait m'avait permis de perdre du poids assez facilement. Pour chaque once de lait produit, le corps brûle environ 20 calories...faites le calcul!
*ATTENTION DÉTAILS GRAPHIQUES*
Fidèle au pattern habituel, je n'ai déjà pratiquement plus de saignements. Le plus gros des lochies (saignements post-nataux abondants) s'est produit à l'hôpital dans les quelques heures suivants l'accouchement, puis les 3 jours qui ont suivis n'ont pas été différents d'une menstruation tout à fait normale. Depuis hier, je n'utilise que des protège-dessous pour absorber le petit peu de mucus qui reste. C'est chouette comme tout! J'aime bien attribuer cette absence de saignements aux effets de la tisane de framboisiers.
D'un point de vue psychologique/émotif...je vais très bien. J'avoue que j'ai vécu certains moments d'inquiétude entourant mon épisode d'hypertension-rétention-d'eau-postpartum (s'il fallait qu'il m'arrive quelque chose, oh mon Dieu!!!), mais maintenant que c'est passé, ça va mieux. Au risque de me faire encore passer pour une femme froide et sans-coeur, la fameuse phase de détachement avec le bébé ne m'affecte aucunement (à moins d'être en déni total face à mes émotions). Bien que j'éprouve indéniablement certains sentiments affectifs pour surro-coucounette et ses parents, je sais que cette petite fille est entourée d'amour et qu'elle se trouve présentement EXACTEMENT où elle devrait se trouver: avec sa vraie famille.
Comme avec les jumeaux (à un degré peut-être un peu moins intense par contre, puisque ce n'est pas nouveau pour moi), je me sens fière et satisfaite d'avoir fait ce que j'ai fait. Si j'avais à comparer, je dirais que je me sens un peu de la même façon que je me suis sentie la journée de ma graduation de maîtrise. Un très grand sentiment de fierté et d'accomplissement, de style "Yes, j'ai réussi! Une bonne chose de faite!"...mélangé avec l'anticipation du passage à une prochaine étape. Ah oui, c'est EXACTEMENT comment je me sens.
En ce qui concerne la prochaine étape, elle est déjà entamée: je suis présentement à la phase de rédaction de mon prochain livre. Conrairement à mon premier livre Aventures au pays des cigognes: journal d'une mère porteuse, cette fois-ci mon livre s'adressera aux enfants. Je tenterai d'expliquer de façon claire et ouverte, dans un langage accessible aux enfants, le recours à différentes techniques de procréation assistée: traitements de fertilité divers, FIV, dons d'ovules et de sperme, recours à une mère porteuse, etc. Considérant qu'un couple sur 5 éprouve des difficultés à concevoir et que la plupart de ces couples auront recours à une technique de procréation assistée pour fonder leur famille, je crois que le besoin est là. À ce que je sache, il existe très peu de littérature pour enfants sur le sujet, et rien en français! Alors voilà mon projet pour les quelques prochaines semaines de mon congé-de-maternité-pas-de-bébé (entre quelques sessions de jardinage, d'essayage-de-nouvelles-recettes, de marche rapide sur le tapis roulant, de gossage sur Facebook, et de sessions de pompage-de-lait-maternel...)
J'ai déjà reçu quelques courriels des heureux parents pour me laisser savoir que tout le monde, petit et grand, va très bien. L'adaptation se fait graduellement, la petite est un bébé relativement facile qui boit bien et dort bien. Malgré la fatigue normale qui accompagne inévitablement l'arrivée d'un nouveau bébé, je sens les parents très, très heureux et aussi très reconnaissants... Ça me fait vraiment du bien à entendre! Quant au petit Julien, le nouveau grand frère, il est très fier de sa nouvelle petite soeur et participe avec joie aux soins du bébé.
De mon côté, la rémission se fait tranquillement. Aux jours 3 à 5 postparum, j'ai vécu des journées de rétention d'eau assez intense (j'avais complètement repris TOUT mon poids de grossesse! AYOYE!) accompagnée d'épisodes d'hypertension. Après une petite visite à la clinique, je me suis fait recommandé de prendre ça beaucoup plus relax pour au moins les deux prochaines semaines. C'est comme si j'avais oublié que je viens de mettre un bébé au monde, mais mon corps n'arrive pas à me suivre. J'ai donc pris le temps de me reposer davantage, les jambes en l'air autant que possible, et voilà que j'ai perdu 15 lbs en 48 heures! Ça me rend heureuse de voir que mes chevilles sont de retour! :)
Je continue de tirer mon lait...Mmmmeuuuhh!!! :P Je n'ai eu aucune difficulté à tirer du colostrum immédiatement après la naissance, puis j'ai été bizarrement incapable de tirer plus que quelques gouttes pour la journée suivant l'accouchement. J'ai quand même continué de pomper régulièrement avec mon formidable tire-lait électrique double, et voilà que mon lait est rentré le surlendemain de l'accouchement. Je tire maintenant environ 6 à 8 oz aux quatre heures...oui, y compris la nuit! :/ Avec les jumeaux, le fait de tirer ainsi mon lait m'avait permis de perdre du poids assez facilement. Pour chaque once de lait produit, le corps brûle environ 20 calories...faites le calcul!
*ATTENTION DÉTAILS GRAPHIQUES*
Fidèle au pattern habituel, je n'ai déjà pratiquement plus de saignements. Le plus gros des lochies (saignements post-nataux abondants) s'est produit à l'hôpital dans les quelques heures suivants l'accouchement, puis les 3 jours qui ont suivis n'ont pas été différents d'une menstruation tout à fait normale. Depuis hier, je n'utilise que des protège-dessous pour absorber le petit peu de mucus qui reste. C'est chouette comme tout! J'aime bien attribuer cette absence de saignements aux effets de la tisane de framboisiers.
D'un point de vue psychologique/émotif...je vais très bien. J'avoue que j'ai vécu certains moments d'inquiétude entourant mon épisode d'hypertension-rétention-d'eau-postpartum (s'il fallait qu'il m'arrive quelque chose, oh mon Dieu!!!), mais maintenant que c'est passé, ça va mieux. Au risque de me faire encore passer pour une femme froide et sans-coeur, la fameuse phase de détachement avec le bébé ne m'affecte aucunement (à moins d'être en déni total face à mes émotions). Bien que j'éprouve indéniablement certains sentiments affectifs pour surro-coucounette et ses parents, je sais que cette petite fille est entourée d'amour et qu'elle se trouve présentement EXACTEMENT où elle devrait se trouver: avec sa vraie famille.
Comme avec les jumeaux (à un degré peut-être un peu moins intense par contre, puisque ce n'est pas nouveau pour moi), je me sens fière et satisfaite d'avoir fait ce que j'ai fait. Si j'avais à comparer, je dirais que je me sens un peu de la même façon que je me suis sentie la journée de ma graduation de maîtrise. Un très grand sentiment de fierté et d'accomplissement, de style "Yes, j'ai réussi! Une bonne chose de faite!"...mélangé avec l'anticipation du passage à une prochaine étape. Ah oui, c'est EXACTEMENT comment je me sens.
En ce qui concerne la prochaine étape, elle est déjà entamée: je suis présentement à la phase de rédaction de mon prochain livre. Conrairement à mon premier livre Aventures au pays des cigognes: journal d'une mère porteuse, cette fois-ci mon livre s'adressera aux enfants. Je tenterai d'expliquer de façon claire et ouverte, dans un langage accessible aux enfants, le recours à différentes techniques de procréation assistée: traitements de fertilité divers, FIV, dons d'ovules et de sperme, recours à une mère porteuse, etc. Considérant qu'un couple sur 5 éprouve des difficultés à concevoir et que la plupart de ces couples auront recours à une technique de procréation assistée pour fonder leur famille, je crois que le besoin est là. À ce que je sache, il existe très peu de littérature pour enfants sur le sujet, et rien en français! Alors voilà mon projet pour les quelques prochaines semaines de mon congé-de-maternité-pas-de-bébé (entre quelques sessions de jardinage, d'essayage-de-nouvelles-recettes, de marche rapide sur le tapis roulant, de gossage sur Facebook, et de sessions de pompage-de-lait-maternel...)
lundi 21 mai 2012
Bébé est là! :D
Jeudi le 17 mai
7 pm:
Après une loooooongue journée d'attente interminable, on reçoit finalement le "go" de l'hôpital de se présenter à la maternité en soirée, après le souper, pour que je puisse me faire examiner et qu'un protocole de déclenchement du travail soit mis en place. Selon si mon col a commencé à s'effacer ou se dilater depuis hier (aucun travail détecté à mon examen d'hier), on pourra soit procéder immédiatement au déclenchement "officiel" (crever les eaux + adiministration intraveineuse d'oxytocine), ou soit mettre en place des moyens pour faire dilater davantage le col. Le col doit être dilaté à au moins 3cm avant que le pitocin soit donné. Et les eaux ne peuvent pas être crevées avant que la tête du bébé soit assez basse. Parce que c'est ma 4e grossesse, la tête du bébé est encore très haute. En attendant qu'un médecin se libère pour m'examiner, on attend sous les fils de monitoring. Bébé va bien, surro-maman va bien, pas de contractions sauf une fausse contraction ici et là.
9h30 pm...
On attend toujours. Je bois fidèlement mon Gatorade (sans sucre) en préparation à un possible travail. Mon gut feeling me dit qu'on devra attendre à demain...
Pendant la soirée et la nuit...
Beaucoup de monitoring périodiquement pour s'assurer que tout va bien: bébé, surro-maman et contractions. J'ai plusieurs contractions pendant la nuit, certaines plus douloureuses que d'autres. À un moment donné les contractions deviennent régulières (aux 5 minutes) et assez inconfortables. Je sens qu'il se passe quelque chose, mais ce n'est pas du vrai travail. La fille anti-drogues que je suis accepte une petite injection de Nuvain pour m'aider à relaxer/dormir. Je danse joyeusement avec les papillons pour le reste de la nuit!
Vendredi le 18 mai
11h am:
Stéphane et Natasha arrivent de Montréal, très excités! Le ballonet a fait effet et mon col est dilaté à 3cm, mais la tête de bébé est encore trop haute pour qu'on puisse crever les eaux (danger que le cordon s'enroule autour de la tête). On commence donc l'administration d'oxytocine (Pitocin) par intraveineuse, pour faire stimuler les contractions et faire avancer le travail.
J'ai bien l'intention d'accoucher sous épidurale, mais j'ai comme une phobie de "manquer ma shot" et de ne pas la recevoir à temps. À cause de mon historique de travail qui a tendance à décoller tout d'un coup sans avertissement, l'infirmière me dit de ne pas hésiter à demander l'épidurale aussitôt que je suis le moindrement inconfortable, peut importe si mon travail avance ou non.
2h pm:
J'envoie les parents et Super-Mari se promener pendant que je me repose un peu. Après 3 heures de perfusion d'oxytocine, dont la dose est augmentée aux 30 minutes, mon col est toujours bloqué à 3cm, et il n'y a qu'un petit 40% d'effacement. J'hésite à me lever pour marcher parce que je sais qu'aussitôt que je me mets debout, le travail risque de partir en flèche. Mais bon, j'ai envie de pipi...
2h15 pm:
Immédiatement après ma visite à la salle de bain, je sens un changement dans mon abdomen, je ne sais toujours pas comment l'expliquer. Une bouffée de chaleur ventrale qui me donne le signal de "go". Je n'ai pas de douleur, mais une sensation inexplicable qui me dit que les grosses contractions s'apprêtent à décoller. Je demande l'épidurale. L'infirmière sort appeler l'anesthéologiste et pendant ce temps...POW! Les contractions deviennent soudainement très puissantes. Super-Mari revient de sa marche. L'infirmière me donne des doses de Fentanyl par intraveineuse en attendant l'arrivée de l'anesthéologiste. Je suis en douleur!!! Respire, relaxe, dans ma bulle, une contraction à la fois...
3h pm:
Je reçois finalement l'épidurale, sous l'assistance de Super-Mari, pendant que Natasha et Stéphane attendent impatiemment dans la salle d'attente. Mention d'honneur à François (Super-Mari) qui, pour un gars qui détestant passionnément toutes les procédures médicales, a été un "birth coach" absolument génial! Natasha et Stéphane aussi ont parfaitement dosé entre mon besoin d'intimité et leur présence tout au long de chaque processus. J'étais TRÈS bien entourée!
3h à 6h pm:
L'épidurale fait maintenant effet, et j'essaie de me reposer autant que possible en attendant que mon corps fasse sa job. Malgré les heures qui avancent et les contractions de plus en plus fréquentes et longues (qu'on peut voir sur le moniteur mais que ressens très peu), le travail lui-même n'avance pratiquement pas. À mon examen de 6h, je suis dilatée à 3-4 cm, et pas tout à fait encore complètement effacée. J'envoie les parents et François souper, tandis que je décide de faire la sieste...
Bébé passe les minutes qui suivent en regardant joyeusement autour d'elle, en faisant la connaissance de ses parents, émus et émerveillés devant leur petite fille. Je n'ai jamais vu un bébé aussi alerte! On dirait qu'elle est parfaitement consciente de ce qui se passe autour d'elle, qu'elle est heureuse elle aussi de finalement faire la connaissance de ses vrais parents qu'elle regarde constamment droit dans les yeux. Elle les aime instantanément!
Pour ma part, je vais bien, physiquement aussi bien qu'émotivement. Je ne reviens toujours pas de l'intensité d'un accouchement, du miracle de la vie, de la beauté d'un nouveau-né et de la force de l'amour de ses parents. Je ne peux faire autrement que d'éprouver beaucoup de fierté. Encore une fois, je viens non seulement d'être témoin d'un miracle, mais j'y ai participé! Les mots n'existent pas pour décrire ces moments précieux, qui passent pourtant tellement vite...
Samedi le 19 mai
11h am
Avant de retourner à la maison, mes filles Kaélie et Liya viennent rencontrer (et dire au revoir) à "la petite soeur de Julien". Elles sont très émerveillées devant ce petit miracle qui les regarde fixement avec ses grands yeux remplis de curiosité. Une autre aventure vient de se terminer...et une nouvelle petite vie vient de commencer...
7 pm:
Après une loooooongue journée d'attente interminable, on reçoit finalement le "go" de l'hôpital de se présenter à la maternité en soirée, après le souper, pour que je puisse me faire examiner et qu'un protocole de déclenchement du travail soit mis en place. Selon si mon col a commencé à s'effacer ou se dilater depuis hier (aucun travail détecté à mon examen d'hier), on pourra soit procéder immédiatement au déclenchement "officiel" (crever les eaux + adiministration intraveineuse d'oxytocine), ou soit mettre en place des moyens pour faire dilater davantage le col. Le col doit être dilaté à au moins 3cm avant que le pitocin soit donné. Et les eaux ne peuvent pas être crevées avant que la tête du bébé soit assez basse. Parce que c'est ma 4e grossesse, la tête du bébé est encore très haute. En attendant qu'un médecin se libère pour m'examiner, on attend sous les fils de monitoring. Bébé va bien, surro-maman va bien, pas de contractions sauf une fausse contraction ici et là.
9h30 pm...
On attend toujours. Je bois fidèlement mon Gatorade (sans sucre) en préparation à un possible travail. Mon gut feeling me dit qu'on devra attendre à demain...
10h pm
Comme je me doutais, mon col n'est aucunement effacé et très peu dilaté. Le travail ne peut pas être déclenché. Tant mieux puisque je suis fatiguée. On m'insère un ballonet Foley pour faire dilater le col (plutôt inconfortable comme procédure, mais apparemment très efficace). Je dormirai à l'hôpital. En passant, je ne pourrai jamais dire à quel point le personnel de l'Hôpital Général est exceptionnel!
Pendant la soirée et la nuit...
Beaucoup de monitoring périodiquement pour s'assurer que tout va bien: bébé, surro-maman et contractions. J'ai plusieurs contractions pendant la nuit, certaines plus douloureuses que d'autres. À un moment donné les contractions deviennent régulières (aux 5 minutes) et assez inconfortables. Je sens qu'il se passe quelque chose, mais ce n'est pas du vrai travail. La fille anti-drogues que je suis accepte une petite injection de Nuvain pour m'aider à relaxer/dormir. Je danse joyeusement avec les papillons pour le reste de la nuit!
Vendredi le 18 mai
11h am:
Stéphane et Natasha arrivent de Montréal, très excités! Le ballonet a fait effet et mon col est dilaté à 3cm, mais la tête de bébé est encore trop haute pour qu'on puisse crever les eaux (danger que le cordon s'enroule autour de la tête). On commence donc l'administration d'oxytocine (Pitocin) par intraveineuse, pour faire stimuler les contractions et faire avancer le travail.
J'ai bien l'intention d'accoucher sous épidurale, mais j'ai comme une phobie de "manquer ma shot" et de ne pas la recevoir à temps. À cause de mon historique de travail qui a tendance à décoller tout d'un coup sans avertissement, l'infirmière me dit de ne pas hésiter à demander l'épidurale aussitôt que je suis le moindrement inconfortable, peut importe si mon travail avance ou non.
2h pm:
J'envoie les parents et Super-Mari se promener pendant que je me repose un peu. Après 3 heures de perfusion d'oxytocine, dont la dose est augmentée aux 30 minutes, mon col est toujours bloqué à 3cm, et il n'y a qu'un petit 40% d'effacement. J'hésite à me lever pour marcher parce que je sais qu'aussitôt que je me mets debout, le travail risque de partir en flèche. Mais bon, j'ai envie de pipi...
2h15 pm:
Immédiatement après ma visite à la salle de bain, je sens un changement dans mon abdomen, je ne sais toujours pas comment l'expliquer. Une bouffée de chaleur ventrale qui me donne le signal de "go". Je n'ai pas de douleur, mais une sensation inexplicable qui me dit que les grosses contractions s'apprêtent à décoller. Je demande l'épidurale. L'infirmière sort appeler l'anesthéologiste et pendant ce temps...POW! Les contractions deviennent soudainement très puissantes. Super-Mari revient de sa marche. L'infirmière me donne des doses de Fentanyl par intraveineuse en attendant l'arrivée de l'anesthéologiste. Je suis en douleur!!! Respire, relaxe, dans ma bulle, une contraction à la fois...
3h pm:
Je reçois finalement l'épidurale, sous l'assistance de Super-Mari, pendant que Natasha et Stéphane attendent impatiemment dans la salle d'attente. Mention d'honneur à François (Super-Mari) qui, pour un gars qui détestant passionnément toutes les procédures médicales, a été un "birth coach" absolument génial! Natasha et Stéphane aussi ont parfaitement dosé entre mon besoin d'intimité et leur présence tout au long de chaque processus. J'étais TRÈS bien entourée!
3h à 6h pm:
L'épidurale fait maintenant effet, et j'essaie de me reposer autant que possible en attendant que mon corps fasse sa job. Malgré les heures qui avancent et les contractions de plus en plus fréquentes et longues (qu'on peut voir sur le moniteur mais que ressens très peu), le travail lui-même n'avance pratiquement pas. À mon examen de 6h, je suis dilatée à 3-4 cm, et pas tout à fait encore complètement effacée. J'envoie les parents et François souper, tandis que je décide de faire la sieste...
6h45 pm
45 minutes plus tard, je suis réveillée de ma sieste par une forte envie de pousser! J'appelle l'infirmière en vitesse. Avant même qu'elle ait le temps de m'examiner, j'appelle Natasha sur son cellulaire et leur dit de s'en venir...VITE! Je sais que ça y est. L'infirmière est incrédule quand elle s'aperçoit que je suis complètement effacée et dilatée. J'ai passé de 3-4 cm à 10 cm... en 45 minutes, pendant que je dormais! Tsé la tisane de framboisier? C'est ÇA que ça fait!
7h00 pm
Tout le monde est présent, on se prépare pour la phase de la poussée. La pression dans mon périnée est intense et douloureuse. Je sens que mon épidurale fait moins effet, malgré les "boosts" que je m'administre grâce à un bouton. Je veux juste pousser...et en finir!!!
Après une quinzaine de minutes de poussée incroyablement intense, indescriptiblement douloureuse, poussée par une force hors de ce monde, la petite a finalement vu le jour à 7h20 pm. Non seulement n'a-t-elle aucunement pleuré, mais elle est sortie les yeux bien grands ouverts, en état d'alerte totale, regardant partout autour d'elle...et je pourrais jurer qu'elle souriait!
Pour un "gros" bébé qui devait peser entre 8 et 10 lbs...elle était parfaitement normale (et adorable!) avec ses 7 lbs 5 oz. Très chevelue et incroyablement mignonne, elle n'a pleuré que quelques secondes quand on l'a mis nue dans la balance.
Bébé passe les minutes qui suivent en regardant joyeusement autour d'elle, en faisant la connaissance de ses parents, émus et émerveillés devant leur petite fille. Je n'ai jamais vu un bébé aussi alerte! On dirait qu'elle est parfaitement consciente de ce qui se passe autour d'elle, qu'elle est heureuse elle aussi de finalement faire la connaissance de ses vrais parents qu'elle regarde constamment droit dans les yeux. Elle les aime instantanément!
Pour ma part, je vais bien, physiquement aussi bien qu'émotivement. Je ne reviens toujours pas de l'intensité d'un accouchement, du miracle de la vie, de la beauté d'un nouveau-né et de la force de l'amour de ses parents. Je ne peux faire autrement que d'éprouver beaucoup de fierté. Encore une fois, je viens non seulement d'être témoin d'un miracle, mais j'y ai participé! Les mots n'existent pas pour décrire ces moments précieux, qui passent pourtant tellement vite...
Samedi le 19 mai
11h am
Avant de retourner à la maison, mes filles Kaélie et Liya viennent rencontrer (et dire au revoir) à "la petite soeur de Julien". Elles sont très émerveillées devant ce petit miracle qui les regarde fixement avec ses grands yeux remplis de curiosité. Une autre aventure vient de se terminer...et une nouvelle petite vie vient de commencer...
mercredi 16 mai 2012
ÇA Y EST!!!!
Ça y est, tout le monde! L'heure est arrivée...enfin, PRESQUE arrivée. Le processus de déclenchement de l'accouchement sera entamé demain matin, si tout va comme prévu.
Ne vous inquiétez pas: tout va bien! Mais à cause du diabète de grossesse (qui continue de progresser), mon obstétricienne m'avait dit qu'elle ne laisserait pas la grossesse dépasser 40 semaines. Demain, il ne me restera que 11 jours avant ma date prévue d'accouchement (c'est d'ailleurs à ce moment que ma première fille est née). Que l'accouchement soit déclenché la semaine prochaine ou demain, il n'y a pas grand différence.
D'autant plus que demain, ça adonne à tout le monde et que mon obstétricienne est "on-call" en fin de journée.
Aussi, Natasha et Stéphane auront le temps de se rendre à temps, YÉÉÉÉ!!!
Quant à moi, je suis très contente de cette option. J'espère juste pouvoir recevoir l'épidurale comme je l'ai reçue pour les jumeaux, parce qu'une induction, au cas où vous n'étiez pas au courant... ça fait TRÈS MAL!!! Yikes!!!
Il ne manquerait plus que Murphy s'en mêle avec ses lois de fou et que je commence mon travail cette nuit, hahah!
Ne vous inquiétez pas: tout va bien! Mais à cause du diabète de grossesse (qui continue de progresser), mon obstétricienne m'avait dit qu'elle ne laisserait pas la grossesse dépasser 40 semaines. Demain, il ne me restera que 11 jours avant ma date prévue d'accouchement (c'est d'ailleurs à ce moment que ma première fille est née). Que l'accouchement soit déclenché la semaine prochaine ou demain, il n'y a pas grand différence.
D'autant plus que demain, ça adonne à tout le monde et que mon obstétricienne est "on-call" en fin de journée.
Aussi, Natasha et Stéphane auront le temps de se rendre à temps, YÉÉÉÉ!!!
Quant à moi, je suis très contente de cette option. J'espère juste pouvoir recevoir l'épidurale comme je l'ai reçue pour les jumeaux, parce qu'une induction, au cas où vous n'étiez pas au courant... ça fait TRÈS MAL!!! Yikes!!!
Il ne manquerait plus que Murphy s'en mêle avec ses lois de fou et que je commence mon travail cette nuit, hahah!
La maladie du papier de toilette: prise 2!
Vous vous souvenez sans doute de mon affliction suivant les quelques jours post-transfert? Mon obsession constante et psychotique à vérifier constamment et compulsivement le "contenu" de mon papier de toilette après chaque petit pipi, à l'affut de tout signe pouvant indiquer un transfert réussi?
Eh bien, la maladie du papier de toilette est de retour!!
Cette fois, mon obsession est centrée sur la recherche de signes annonciateurs d'un possible début de travail. Je vous assure qu'il existe des tonnes de signes qui peuvent être observés grâce au papier de toilette.
Malheureusement, plusieurs de ces signes, bien que pouvant annoncer un éventuel travail...peuvent se présenter jusqu'à quelques semaines avant le début du vrai travail. DARN! Mais bon, ça fait quelque chose à faire pour passer le temps.
J'ai plusieurs autres signes aussi, qui sont présents depuis la semaine dernière et qui ne font qu'augmenter en intensité: contractions de plus en plus fortes et fréquentes, épisodes de faux travail, production de colostrum, augmentation de la fréquence des selles (ben oui, c'est un signe!), augmentation des sécrétions "de femme", agitation constante autant pendant le jour que la nuit, besoin de me garder occupée physiquement (vous devriez voir tout ce qui a été nettoyé/organisé dans ma maison!!!)
Malgré tous ces joyeux symptômes qui devraient me réjouir d'une certaine façon... je trouve ces derniers jours assez longs, et même pénibles. Certes, j'ai bien hâte de pouvoir permettre à Natasha et Stéphane de vivre la joie de l'arrivée de leur petite fille, mais j'ai aussi (et surtout) hâte de passer à autre chose. J'avoue, non sans une certaine honte que... je suis tannée. Tannée d'être enceinte, mais aussi tannée d'être mère porteuse. J'aurais pensé être plus excitée rendue à ce point-ci, comme je l'étais avec les jumeaux, mais je me sens plutôt blasée. J'ai hâte de pouvoir me concentrer sur mon prochain projet: la rédaction de mon deuxième livre, un livre pour enfants expliquant les rudiments de la procréation assistée. Tout un défi auquel j'ai hâte de me consacrer pleinement sans avoir à être obsédée avec le contenu de mon papier de toilette, haha! Et avec le nombre de fois que je fais pipi chaque jour (et pendant la nuit), croyez-moi que mon obsession est nourrie à son maximum!
J'ose continuer de croire en ma prédiction du 17 mai comme date d'accouchement (demain!), tout en sachant fortement que réalistiquement, une femme ne choisis pas d'accoucher en criant "cigogne"! Mais bon, on verra bien! :)
Cette fois, mon obsession est centrée sur la recherche de signes annonciateurs d'un possible début de travail. Je vous assure qu'il existe des tonnes de signes qui peuvent être observés grâce au papier de toilette.
Malheureusement, plusieurs de ces signes, bien que pouvant annoncer un éventuel travail...peuvent se présenter jusqu'à quelques semaines avant le début du vrai travail. DARN! Mais bon, ça fait quelque chose à faire pour passer le temps.
J'ai plusieurs autres signes aussi, qui sont présents depuis la semaine dernière et qui ne font qu'augmenter en intensité: contractions de plus en plus fortes et fréquentes, épisodes de faux travail, production de colostrum, augmentation de la fréquence des selles (ben oui, c'est un signe!), augmentation des sécrétions "de femme", agitation constante autant pendant le jour que la nuit, besoin de me garder occupée physiquement (vous devriez voir tout ce qui a été nettoyé/organisé dans ma maison!!!)
Malgré tous ces joyeux symptômes qui devraient me réjouir d'une certaine façon... je trouve ces derniers jours assez longs, et même pénibles. Certes, j'ai bien hâte de pouvoir permettre à Natasha et Stéphane de vivre la joie de l'arrivée de leur petite fille, mais j'ai aussi (et surtout) hâte de passer à autre chose. J'avoue, non sans une certaine honte que... je suis tannée. Tannée d'être enceinte, mais aussi tannée d'être mère porteuse. J'aurais pensé être plus excitée rendue à ce point-ci, comme je l'étais avec les jumeaux, mais je me sens plutôt blasée. J'ai hâte de pouvoir me concentrer sur mon prochain projet: la rédaction de mon deuxième livre, un livre pour enfants expliquant les rudiments de la procréation assistée. Tout un défi auquel j'ai hâte de me consacrer pleinement sans avoir à être obsédée avec le contenu de mon papier de toilette, haha! Et avec le nombre de fois que je fais pipi chaque jour (et pendant la nuit), croyez-moi que mon obsession est nourrie à son maximum!
J'ose continuer de croire en ma prédiction du 17 mai comme date d'accouchement (demain!), tout en sachant fortement que réalistiquement, une femme ne choisis pas d'accoucher en criant "cigogne"! Mais bon, on verra bien! :)
dimanche 13 mai 2012
Le fun est fini...
Ouais ben là, je commence officiellement à être tannée d'être enceinte! Bébé me fait mal au périnée chaque fois qu'elle bouge, j'ai énormément de contractions (certaine plutôt douloureuses même), des épisodes de faux travail de plus en plus intenses et longs.
Physiquement, je suis encore confortable pour dormir la nuit, mais je dors d'un sommeil agité, chaque contraction me mettant aux aguets d'un possible début de vrai travail. D'autant plus que je me lève environ chaque 1-2 heures pour faire pipi. Bref, je dors plutôt mal.
Aussi, le nesting bat son plein...BIG TIME!! Mais ce n'est pas forcément agréable, je trouve. Je me sens dérangée par chaque saleté, chaque projet non terminé, chaque chose à faire. Je n'ai pas nécessairement l'énergie pour tout faire ce que je voudrais faire, ce qui me limite à faire des listes de choses à faire, question d'apaiser ma conscience anxieuse que toutes ces choses à faire SERONT faites, en temps et lieu, si pas avant au moins après l'accouchement.
J'ai quand même plusieurs signes que la fin approche, et j'ai l'impression que je ne me rendrai pas jusqu'au 28 mai. Je maintiens ma prédiction du 17 mai comme date d'accouchement.
La fin approche...
Physiquement, je suis encore confortable pour dormir la nuit, mais je dors d'un sommeil agité, chaque contraction me mettant aux aguets d'un possible début de vrai travail. D'autant plus que je me lève environ chaque 1-2 heures pour faire pipi. Bref, je dors plutôt mal.
Aussi, le nesting bat son plein...BIG TIME!! Mais ce n'est pas forcément agréable, je trouve. Je me sens dérangée par chaque saleté, chaque projet non terminé, chaque chose à faire. Je n'ai pas nécessairement l'énergie pour tout faire ce que je voudrais faire, ce qui me limite à faire des listes de choses à faire, question d'apaiser ma conscience anxieuse que toutes ces choses à faire SERONT faites, en temps et lieu, si pas avant au moins après l'accouchement.
J'ai quand même plusieurs signes que la fin approche, et j'ai l'impression que je ne me rendrai pas jusqu'au 28 mai. Je maintiens ma prédiction du 17 mai comme date d'accouchement.
La fin approche...
mercredi 9 mai 2012
Version céphalique externe: Do NOT try at home!!!
Mon obstétricienne vient de me confirmer que bébé est bel et bien la tête en-bas, suite à la version céphalique externe (VCE) que je me suis moi-même administrée lundi soir.
L'obstétricienne était absolument ébahie, elle n'en revenait tout simplement pas que j'aie réussi à me faire moi-même cette procédure (avec succès!) Elle dit que de toute sa carrière, elle n'a jamais vu ça et n'a jamais entendu personne qui ait même tenté de faire cette manoeuvre hyper-complexe d'elle-même.
Toutefois, malgré sa quelconque admiration (de style "on aura vraiment tout vu avec toi!") elle m'a fortement recommandé de ne plus JAMAIS tenter ça moi-même, que ça prend un médecin hautement spécialisé avec des années de formation, que c'était un peu comme l'équivalent d'essayer de produire de l'électricité soi-même dans son sous-sol.
Parait-il que c'est assez risqué comme procédure, puisque ça peut occasionner un décollement placentaire. Mais bon, il n'y a vraisembablement eu aucun décollement placentaire, donc tout va bien.
Mais quand même, elle m'a dit d'indiquer clairement sur mon blog que ce n'était PAS DU TOUT une bonne idée de tenter cette procédure à la maison, et que je décourage fortement toute femme à essayer de reproduire ce que j'ai fait. Alors, chers amis: NE PAS ESSAYER DE VOUS AUTO-ADMINISTRER UNE VCE VOUS-MÊME À LA MAISON!
En ce qui concerne le reste, tout va bien. Ma pression est parfaite, mon diabète est sous contrôle, bébé bouge bien et son petit coeur bat très fort.
Quant à moi, je me sens bien. Je ressens FINALEMENT ce fameux petit boost d'énergie que je n'ai pas eu comme d'habitude au cours du 2e trimestre. Je l'interprète comme un signe que la grossesse tire tranquillement à sa fin. Cette énergie me rend aussi agitée pendant la nuit, je dors mal mais ça n'a rien à voir avec l'inconfort physique, c'est de l'agitation mentale simplement. Un autre signe que ça s'en vient. Mais quand? Demain? Dans deux jours? En fin de semaine? Dans deux semaines? Qui sait?! D'ici le 28 mai... ;)
L'obstétricienne était absolument ébahie, elle n'en revenait tout simplement pas que j'aie réussi à me faire moi-même cette procédure (avec succès!) Elle dit que de toute sa carrière, elle n'a jamais vu ça et n'a jamais entendu personne qui ait même tenté de faire cette manoeuvre hyper-complexe d'elle-même.
Toutefois, malgré sa quelconque admiration (de style "on aura vraiment tout vu avec toi!") elle m'a fortement recommandé de ne plus JAMAIS tenter ça moi-même, que ça prend un médecin hautement spécialisé avec des années de formation, que c'était un peu comme l'équivalent d'essayer de produire de l'électricité soi-même dans son sous-sol.
Parait-il que c'est assez risqué comme procédure, puisque ça peut occasionner un décollement placentaire. Mais bon, il n'y a vraisembablement eu aucun décollement placentaire, donc tout va bien.
Mais quand même, elle m'a dit d'indiquer clairement sur mon blog que ce n'était PAS DU TOUT une bonne idée de tenter cette procédure à la maison, et que je décourage fortement toute femme à essayer de reproduire ce que j'ai fait. Alors, chers amis: NE PAS ESSAYER DE VOUS AUTO-ADMINISTRER UNE VCE VOUS-MÊME À LA MAISON!
En ce qui concerne le reste, tout va bien. Ma pression est parfaite, mon diabète est sous contrôle, bébé bouge bien et son petit coeur bat très fort.
Quant à moi, je me sens bien. Je ressens FINALEMENT ce fameux petit boost d'énergie que je n'ai pas eu comme d'habitude au cours du 2e trimestre. Je l'interprète comme un signe que la grossesse tire tranquillement à sa fin. Cette énergie me rend aussi agitée pendant la nuit, je dors mal mais ça n'a rien à voir avec l'inconfort physique, c'est de l'agitation mentale simplement. Un autre signe que ça s'en vient. Mais quand? Demain? Dans deux jours? En fin de semaine? Dans deux semaines? Qui sait?! D'ici le 28 mai... ;)
mardi 8 mai 2012
UNE EXCELLENTE NOUVELLE!!
Après avoir visionné tout plein de vidéos Youtube démontrant comment les obstétriciens effectuent la procédure de version céphalique externe (technique assez complexe et potentiellement douloureuse/inconfortable visant à retourner manuellement le bébé), j'ai décidé de tenter l'impossible: effectuer cette procédure MOI-MÊME!
Après environ 30 minutes de sérieux inconfort (surtout pendant que bébé se retrouve en position transverse), j'ai le plaisir de vous annoncer que J'AI RÉUSSI!!!! J'ai réussi à retourner moi-même bébé, et elle se retrouve maintenant la tête en-bas. Je rencontre mon obstétricienne demain et elle pourra confirmer que coucounette est bel et bien en position de tête-en-bas, mais je sens très bien sa petite tête dure et ronde enfouie dans mon bassin (et écrasant merveilleusement ma vessie!)
J'avoue que je suis encore assez surprise/ébahie/impressionnée d'avoir réussi à effectuer TOUTE SEULE (et sans aucune expertise) une procédure apparemment assez complexe. Mais je crois que le fait de pouvoir modérer moi-même les mouvements, de gérer la douleur et surtout d'utiliser diverses positions afin d'utiliser la gravité pour faire bouger bébé, ont beaucoup aidé. Toute une question d'écouter son corps et de faire ce qui semble "bien".
J'ai eu toute une série de contractions tout au long de la procédure et aussi pendant la nuit, une réponse de protestation de mon utérus irritable ou un simple signe que le jour J arrive bientôt?
Quoiqu'il en soit, je suis bien contente de penser que j'éviterai possiblement le recours à une césarienne.
Après environ 30 minutes de sérieux inconfort (surtout pendant que bébé se retrouve en position transverse), j'ai le plaisir de vous annoncer que J'AI RÉUSSI!!!! J'ai réussi à retourner moi-même bébé, et elle se retrouve maintenant la tête en-bas. Je rencontre mon obstétricienne demain et elle pourra confirmer que coucounette est bel et bien en position de tête-en-bas, mais je sens très bien sa petite tête dure et ronde enfouie dans mon bassin (et écrasant merveilleusement ma vessie!)
J'avoue que je suis encore assez surprise/ébahie/impressionnée d'avoir réussi à effectuer TOUTE SEULE (et sans aucune expertise) une procédure apparemment assez complexe. Mais je crois que le fait de pouvoir modérer moi-même les mouvements, de gérer la douleur et surtout d'utiliser diverses positions afin d'utiliser la gravité pour faire bouger bébé, ont beaucoup aidé. Toute une question d'écouter son corps et de faire ce qui semble "bien".
J'ai eu toute une série de contractions tout au long de la procédure et aussi pendant la nuit, une réponse de protestation de mon utérus irritable ou un simple signe que le jour J arrive bientôt?
Quoiqu'il en soit, je suis bien contente de penser que j'éviterai possiblement le recours à une césarienne.
lundi 7 mai 2012
Ah non!!! :(
Une potentielle mauvaise nouvelle...Après avoir passé toute la grossesse la tête en bas, voilà que Bébé a décidé de se retourner la tête en haut au cours de la semaine dernière! Pour ceux qui s'y connaissent un peu, cette position de siège pourrait signifier une césarienne si coucounette décide de ne pas bouger.
Je rencontre mon obstétricienne mercredi et nous verons quelles sont nos options. Il y a toujours possibilité d'essayer de la tourner manuellement (version), ce que j'ai l'impression que je serais peut-être capable de faire moi-même: External cephalic version (ECV) to turn a breech baby
Il y a tout plein d'autres trucs de grand-mère sur Internet, je vais probablement en essayer quelques-uns (sauf celui de m'insérer une lampe de poche vous savez où...EEWWWWW!!!! QUAND MÊME!!)
J'ai espoir que si elle a réussi à se tourner, c'est qu'elle a encore suffisament d'espace et de liquide pour bouger (et que mon utérus est assez "lousse" pour lui permettre de faire des galipettes.)
Poids estimé: 7lbs 12oz. Un petit ralentissement de croissance, tant mieux!
Avouons quand même qu'elle a une adorable petite bette! (Particulièrement sur la deuxième photo où elle a l'air de bouder et d'être férocement déterminée à demeurer la tête en l'air, hihi!)
Il y a tout plein d'autres trucs de grand-mère sur Internet, je vais probablement en essayer quelques-uns (sauf celui de m'insérer une lampe de poche vous savez où...EEWWWWW!!!! QUAND MÊME!!)
J'ai espoir que si elle a réussi à se tourner, c'est qu'elle a encore suffisament d'espace et de liquide pour bouger (et que mon utérus est assez "lousse" pour lui permettre de faire des galipettes.)
Poids estimé: 7lbs 12oz. Un petit ralentissement de croissance, tant mieux!
Avouons quand même qu'elle a une adorable petite bette! (Particulièrement sur la deuxième photo où elle a l'air de bouder et d'être férocement déterminée à demeurer la tête en l'air, hihi!)
dimanche 6 mai 2012
Mon neveu Eliott!
Mon neveu Eliott, le fiston de ma soeur Louise (vous vous souvenez, celui dont elle m'a annoncé la grossesse alors que j'étais en train d'accoucher des surro-jumeaux?)
N'est-il pas le plus beau p'tit bébé gars de presque-un-an du MONDE?
N'est-il pas le plus beau p'tit bébé gars de presque-un-an du MONDE?
Quelles sont vos prédictions??
Bon, allez tout le monde! On joue!
Demain, je serai à 37 semaines pile. Ce qui veut dire que techniquement, bébé est à terme et pourrait arriver n'importe quand. En attendant, faites-moi plaisir et acceptez de participer à mon p'tit jeu, question de passer le temps en attendant la cigogne.
Je vous invite à partager vos prédictions quant à:
1- La date de naissance de coucounette
2- L'heure de la naissance
3- Le poids de coucounette
4- Tout autre détail que vous aurez envie de partager (durée du travail, etc.)
Quant à moi, voici mes prédictions:
1- le jeudi 17 mai
2- 18h37
3- 8 lbs 14 oz
4- Je ne sais pas quoi, mais quelque chose de tout à fait inhabituel qui se produit en cours du travail ou pendant l'accouchement. Un bébé très chevelu en excellente santé!
Et vous??? À vous de jouer! :D
Demain, je serai à 37 semaines pile. Ce qui veut dire que techniquement, bébé est à terme et pourrait arriver n'importe quand. En attendant, faites-moi plaisir et acceptez de participer à mon p'tit jeu, question de passer le temps en attendant la cigogne.
Je vous invite à partager vos prédictions quant à:
1- La date de naissance de coucounette
2- L'heure de la naissance
3- Le poids de coucounette
4- Tout autre détail que vous aurez envie de partager (durée du travail, etc.)
Quant à moi, voici mes prédictions:
1- le jeudi 17 mai
2- 18h37
3- 8 lbs 14 oz
4- Je ne sais pas quoi, mais quelque chose de tout à fait inhabituel qui se produit en cours du travail ou pendant l'accouchement. Un bébé très chevelu en excellente santé!
Et vous??? À vous de jouer! :D
jeudi 3 mai 2012
Il n'y aura pas de déclenchement...
Suite à mon rendez-vous hebdomadaire d'hier avec Super-obstétricienne, il nous a été annoncé qu'à moins que des complications significatives se présentent, il n'y aurait vraisemblablement aucun déclenchement de l'accouchement, du moins pas avant... 40 semaines!
Plusieurs raisons très valables nous ont été données pour expliquer cette décision, et même si j'ai très, très hâte d'accoucher à ce point (et que Natasha et Stéphane ne portent plus à terre), nous comprenons la nécessité de laisser la nature faire les choses.
Premièrement, on nous a expliqué que malgré leur poids généralement plus élevé que la moyenne, les poumons des bébés de femmes diabétiques ont parfois tendance à se développer légèrement plus lentement que les autres (environ 1-2 semaines de "retard", parfois moins, parfois plus). Ce qui signifie que bébé ne serait peut-être pas prête à respirer à 100% de façon autonome si l'accouchement était déclenché à 37 semaines. Il y a définitivement intérêt à laisser la coucoune "mijoter" aussi longtemps qu'elle en aura besoin. D'après ce que j'ai pu comprendre, nous n'aurons pas non plus recours à des procédures plus "douces" de stimulation, tel que le décollement artificiel des membranes.
Super-obstétricienne insiste sur le fait qu'il n'y a aucunement lieu de s'inquiéter avec la prise de poids rapide de bébé. Oui, son poids est légèrement plus élevé que la moyenne (aux dernières nouvelles, poids estimé de 7 lbs 5 oz à 36 semaines), mais elle demeure quand même dans la norme (80e percentile). Cette prise de poids supérieure à la moyenne est vraisemblablement un effet très normal du diabète. Mais à moins d'avoir un bébé gigantesque (on parle de 12 lbs et plus), il n'y a pas lieu de s'inquiéter, surtout pas pour un 5e bébé alors que "le chemin est déjà fait" (même si les autres bébés étaient tous plus petits).
Le but principal des échographies à chaque semaine n'est donc pas de surveiller la prise de poids de bébé, mais plutôt de s'assurer que la grossesse continue de se poursuivre normalement (placenta fonctionnel, belle circulation à double sens placenta-cordon-bébé, mouvements respiratoires, quantité suffisante de liquide, etc.) Et tout indique que l'affaire est pinotte sur ces points.
En principe, jusqu'à date, la grossesse se déroule très bien, malgré le diabète qui continue de progresser. D'ailleurs, le fait que le diabète "progresse" (que je dois augmenter progressivement mes doses d'insuline) est apparemment un excellent signe. Le diabète gestationnel est causé par les hormones produites par le placenta. Plus la grossesse avance, plus le placenta grossit et se développe, plus il produit d'hormones, donc plus le diabète progresse. C'est quand les taux de sucre demeurent stables ou diminuent qu'il faut commencer à se questionner, car ça peut indiquer que le placenta est en train de se détériorer.
L'important pour moi à ce point-ci (et la seule chose que je peux faire vraiment) est de continuer de suivre le régime, de monitorer mes glycémies, d'ajuster mes doses d'insuline en conséquence...et d'attendre patiemmement que coucounette décide de venir au monde. Elle pourrait décider de se pointer n'importe quand, même si mon instinct me dit qu'elle n'attendra pas jusqu'à 40 semaines. D'ailleurs, Super-Obstétricienne m'a assurée qu'en principe, elle "ne me laisserait pas dépasser 40 semaines".
L'attente se poursuit...
Plusieurs raisons très valables nous ont été données pour expliquer cette décision, et même si j'ai très, très hâte d'accoucher à ce point (et que Natasha et Stéphane ne portent plus à terre), nous comprenons la nécessité de laisser la nature faire les choses.
Premièrement, on nous a expliqué que malgré leur poids généralement plus élevé que la moyenne, les poumons des bébés de femmes diabétiques ont parfois tendance à se développer légèrement plus lentement que les autres (environ 1-2 semaines de "retard", parfois moins, parfois plus). Ce qui signifie que bébé ne serait peut-être pas prête à respirer à 100% de façon autonome si l'accouchement était déclenché à 37 semaines. Il y a définitivement intérêt à laisser la coucoune "mijoter" aussi longtemps qu'elle en aura besoin. D'après ce que j'ai pu comprendre, nous n'aurons pas non plus recours à des procédures plus "douces" de stimulation, tel que le décollement artificiel des membranes.
Super-obstétricienne insiste sur le fait qu'il n'y a aucunement lieu de s'inquiéter avec la prise de poids rapide de bébé. Oui, son poids est légèrement plus élevé que la moyenne (aux dernières nouvelles, poids estimé de 7 lbs 5 oz à 36 semaines), mais elle demeure quand même dans la norme (80e percentile). Cette prise de poids supérieure à la moyenne est vraisemblablement un effet très normal du diabète. Mais à moins d'avoir un bébé gigantesque (on parle de 12 lbs et plus), il n'y a pas lieu de s'inquiéter, surtout pas pour un 5e bébé alors que "le chemin est déjà fait" (même si les autres bébés étaient tous plus petits).
Le but principal des échographies à chaque semaine n'est donc pas de surveiller la prise de poids de bébé, mais plutôt de s'assurer que la grossesse continue de se poursuivre normalement (placenta fonctionnel, belle circulation à double sens placenta-cordon-bébé, mouvements respiratoires, quantité suffisante de liquide, etc.) Et tout indique que l'affaire est pinotte sur ces points.
En principe, jusqu'à date, la grossesse se déroule très bien, malgré le diabète qui continue de progresser. D'ailleurs, le fait que le diabète "progresse" (que je dois augmenter progressivement mes doses d'insuline) est apparemment un excellent signe. Le diabète gestationnel est causé par les hormones produites par le placenta. Plus la grossesse avance, plus le placenta grossit et se développe, plus il produit d'hormones, donc plus le diabète progresse. C'est quand les taux de sucre demeurent stables ou diminuent qu'il faut commencer à se questionner, car ça peut indiquer que le placenta est en train de se détériorer.
L'important pour moi à ce point-ci (et la seule chose que je peux faire vraiment) est de continuer de suivre le régime, de monitorer mes glycémies, d'ajuster mes doses d'insuline en conséquence...et d'attendre patiemmement que coucounette décide de venir au monde. Elle pourrait décider de se pointer n'importe quand, même si mon instinct me dit qu'elle n'attendra pas jusqu'à 40 semaines. D'ailleurs, Super-Obstétricienne m'a assurée qu'en principe, elle "ne me laisserait pas dépasser 40 semaines".
L'attente se poursuit...
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