Pas de nouvelles = PAS de nouvelles.
J'aimerais vraiment avoir des nouvelles excitantes à déclarer aujourd'hui, mais la vérité est que je n'ai toujours rien à reporter en ce 8e jour post-transfert. J'aurais pensé que plus l'attente serait longue, plus ça deviendrait difficile et énervant. Mais pour être honnête, on dirait que je suis en train de m'habituer à ce sentiment accaparant de doute, au fait de ne pas savoir. J'ai comme accepté que les résultats, quelques qu'ils seront et peu importe comment ils se manifesteront, seront ce qu'ils seront. Je ne peux absolument rien faire contre le destin. Que le transfert ait fonctionné ou non, je n'y peux rien. Et présentement tout ce que je peux faire, c'est continuer d'attendre avec vous.
Ce soir, Super-Grand-Papa est venu garder les filles pendant que Super-Mari et moi sommes allés souper et voir un film (Bridesmaid, absolument hilarant à part la scène vraiment-pas-nécessaire de l'empoisonnement alimentaire, à conseiller). Ça m'a fait vraiment du bien de me changer les idées, d'oublier pour une soirée que je ne suis pas qu'une mère porteuse en devenir mais que je suis MOI. Je vous assure que ce rôle (mère porteuse en devenir, ou mère porteuse tout court) prend beaucoup de place dans la vie et l'identité d'une femme qui est en train de vivre l'expérience. Je crois que pour rester équilibrée (et ne pas virer folle), il faut savoir mettre le projet de côté et faire de la place pour le reste, qui compte encore plus.
Sur ce, je m'en vais embrasser mes coucounes qui dorment profondément, faire mon injection de progestérone et me coucher moi-même. Parce que demain, c'est encore les vacances et que nous avons des dizaines de choses amusantes à faire!
Aucun commentaire:
Publier un commentaire